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Sujet: (M/LIBRE) AU CHOIX › J'irais cracher sur ta tombe Lun 23 Mar - 16:50
Shawn Prénom Nom
Une petite citation ici.
Nom › ici Prénoms › Shawn (pour les besoins du scénario) Date et lieu de naissance › JJ/MM/AA, ville au choix Age › entre 24 et 27 ans Situation › Compliquée, ou libre Orientation sexuelle › hétéro ou bi Ville de départ › Fairbanks Ancien métier › au choix Capacités › c’est un autodidacte, un caméléon. Il a enchainé tellement de boulots dans sa vie, qu’il est assez diversifié et qu’il apprend très vite. Néanmoins, gardez en tête que même s’il peut apprendre de nouvelles choses avec une rapidité déconcertante, ça n’en fait pas pour autant un mec surpuissant. Apprendre vite ne signifie pas forcément être doué. Caractère › persévérant - control freak - meneur - intransigeant - protecteur - fataliste - intelligent - froid. A savoir qu'il y a eu une évolution chez lui.. Enfin plus une "révélation"; du jeune homme un peu en retrait il a su s'imposer dans un monde en perdition, sortir du lot, faire face. Groupe › Deserters Rôle › ici [valable pour les membres du Bunker, voir [url=ici]ici[/url]] Avatar › Jack O'Connell (juste pour mettre une tête, c'est totalement négociable) Crédit › tumblr
Je parle pas mal de lui dans ma fiche, néanmoins j’en parle du point de vue de Dawn donc je n’entre pas forcément dans les détails. Sa vie est donc plutôt libre, sur ce point-là je ne vous force à rien. Il peut avoir eu une enfance difficile, simple, compliquée.. Tout ce qu’il a vécu par le passé l’aura, de toute façon, conduit à être un homme autonome, indépendant et débrouillard. Ce qui suit n’est qu’une liste de quelques éléments qui peuvent toutefois vous aiguiller, vous aider à cerner un peu mon personnage et donc la relation qui les unie. Je parle de lui un peu partout dans ma fiche j'crois : le bordel ici
X Il rencontre Dawn pendant un entrainement de cette dernière, elle a dix-sept ans.
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L’eau coule sur son menton et elle souffle, euphorique, l’adrénaline qui lui endort les douleurs musculaires, qui noie sa fatigue dans une excitation qui la rend extatique. En jetant un oeil à la salle, depuis la porte des vestiaires, elle se dit que si elle arrive à faire trois soleils sur la barre sans s’arrêter, alors elle peut toucher le ciel et flirter avec les nuages. Parce que rien n’est impossible, c’est ce que son entraîneur lui répète constamment. Avec un peu de volonté, du courage et des efforts, on peut tout faire; c’est un peu sa poudre de fée à lui, paraît-il. Ca la fait sourire deux secondes, parce qu’elle l’aurait plus imaginé en Capitaine Crochet qu’en Peter Pan. « Hé ! C’est pas l’heure de se faire les ongles ou de se repoudrer le nez! Descends et viens faire tes exercices! Mollusque. » Il lui envoie un clin d’oeil complice qu’elle attrape au vol, amusé par la mine choquée des parents qui viennent voir leurs progénitures à l’échauffement. « Tu devrais pas te laisser faire » elle se tourne vers l’étranger, son balai à la main qui lui laisse penser qu’il va tenter de s’envoler avec. Haussement d’épaules et sourire épanouie, elle le touche par cette indifférence volontaire, presque charmante et joueuse. « Je risquerais de l’abimer si je me défendais. » Elle éclate de rire et rejoint son entraîneur en quelques roues, le regard tendre et chaud de l’inconnu qu’elle sent sur sa peau, son justaucorps sans doute trop collé à sa peau tout à coup. En croisant son regard, elle se sent soudainement pudique, alors elle rougit timidement et excelle dans ses figures comme jamais. Alors deux jours plus tard, quand elle sort des vestiaires et qu’il lui lance un « si tu réussis trois soleils autour de la barre sans te rater, je t’invite à boire un chocolat après tes entraînements » elle se dit que c’est le bon et qu’avec lui, elle pourra tout atteindre, y compris les étoiles que les nuages camouflent un peu.
X Ils sortent officiellement ensemble après quelques mois à se fréquenter de manière aléatoire. L’entente est parfaite, sans doute parce qu’ils ont commencé par le stade d’amis avant d’évoluer en amoureux. A cette époque Dawn en est folle amoureuse, sachez-le. X Shawn s’entend très bien avec la petite soeur de sa copine, Beverly, qui fantasme un peu sur lui, le tout restant innocent et platonique. X A vingt-deux ans elle est invitée à rejoindre Fairbanks pour suivre l’entrainement avec un champion de la gymnastique, il décide de la suivre et ils partent donc ensemble pour vivre là-bas. Jusqu’à l’épidémie qui commence à se répandre. C’est Dawn qui le pousse à la ramener à Anchorage, pour rejoindre sa famille (je vous laisse choisir ce qui advient de la famille de Shawn, je n’ai absolument rien spécifié de ce côté). Pendant quelques mois ils forment donc un groupe plutôt solide. Puis la mère de Dawn meurt d’épuisement, s’ensuit le père qui se fait tuer par un autre homme alors qu’il allait les voler.. X Ils errent donc à trois, Shawn, Beverly et Dawn. Mais les relations commencent déjà à s’épuiser. X Il y a quelques mois, Beverly est mordue et ils doivent l’abattre, l’amputation n’étant plus une option puisque le temps qu’ils réalisent qu’elle a été blessé et que le venin se propage, c’est trop tard. Dawn décide de l’abattre mais ne peut s’y résoudre et donne l’arme à Shawn.. Qui agit.
we are the leftovers
Dawn Sanders, sentiments passés à la machine;
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« Laisse moi réfléchir.. » C’est une supplique. Elle ne veut pas y penser, elle ne veut pas prendre cette décision, pas celle-ci, pas comme ça, pas pour ça. Pas pour elle. Les mains dans les cheveux, ses doigts qui s’agrippent à chaque mèches comme si cela pouvait l’empêcher de sombrer, de perdre pied et de se casser la gueule dans cette réalité trop douloureuse, qui lui abime le coeur, lui bousille son âme. Elle arrive à marcher, un comble, sans savoir comment c’est possible, sans comprendre comment elle peut réussir à encore respirer alors qu’elle suffoque. Elle tourbillonne, Dawn, mais ça n’a rien de magnifique à cet instant; parce que ses pieds sont maladroits, qu’elle se blesse et qu’au final elle s’écorche. « Décide toi, maintenant ! On peut pas attendre ! DAWN! » Ses mains s’agrippent à ses bras, griffues, douloureuses, injectant ce venin qui lui noircit le sang. Elle veut lutter, elle parvient seulement à couiner sans trouver l’ordre des mots exacts, sans se souvenir ce qu’ils font là. Elle perd la face. Tout ceci n’est qu’une fiction qu’elle couvait, comme un mauvais rhume; un peu de pschiit-pschiit dans le nez et ça ira mieux. « J’peux pas.. J’peux pas.. C’est à son tour de poser ses mains glacées, sans vie, sur les poignets de Shawn, son regard qui se perd dans le sien. Qu’il est sombre, frappé par l’horreur des mots qu’elle prononce. Fais-le, toi. » Et pour conclure elle lui place l’arme dans les mains, tremblante mais pas à cause du froid, sauf peut être celui qui la glace jusqu’à l’os. Elle blanchit. Elle bafouille. Ses yeux se révulseraient presque alors elle tourne les talons, quitte la pièce où ils ont trouvé refuge dans le centre commercial, en attendant une accalmie pour continuer leur route. Ses mains se perdent sur sa nuque alors qu’elle tourne en rond, elle attend le déclic, le moment où le coup va retentir, où les oiseaux vont s’envoler quelque part dans le ciel et disparaître à jamais. Tu crois que ça fait mal la mort ? La question lui revient comme un boomerang oublié, lancé des années plus tôt. Beverly a six ans, leur grand-mère vient de mourir et ils regardent le cercueil qui s’enfonce dans le sol terreur, une plaque comme unique vestige d’une vie passée sur Terre. Je crois pas. C’est comme s’endormir quand on est malade je pense, tu sais.. Quand t’as mal au ventre, que maman te prend dans ses bras et t’emmène au lit, t’y dépose et te caresse les cheveux en susurrant jusqu’à ce que tu t’endormes. Et qu’au réveil tu sais pas comment t’es arrivée là, ni pourquoi, mais tu te sens étrangement bien, en sécurité. A ta place. Je pense que c’est ça, la mort. Elle s’improvisait maître dans l’occulte, grand sage de la philosophie de comptoir et Beverley souriait, rassurée, sa main plus étroitement serrée dans celle de son aînée. « J’peux pas.. » C’est pour elle qu’elle le chuchote, réalisant qu’elle préfère cent fois savoir que sa soeur arpente le globe, tant pis si c’est en étant brisée et coincée dans une demi-vie, ou une demi-mort. « Shawn, je.. » Silence brisé par le pétard qui fait écho entre les murs. Comme son coeur qui vient d’exploser dans sa poitrine. Elle ouvre la porte mais ne voit rien, il lui fonce dedans pour l’empêcher d’assister au spectacle; celui de sa soeur, un trou entre les yeux et un sourire éteint sur le visage, ses traits déjà grisés par le poison de sa vilaine morsure. Ce n’est plus son corps que Dawn sent, ce n’est même plus son âme, et si elle tremble elle n’en a plus conscience, parce que Beverly vient de crever. Abattue salement comme ces chevaux blessés dont on interrompt la vie pour « stopper la souffrance ». La vision de sa cadette dans la même posture que ces animaux jugés inaptes à la vie la rend malade et ses poings s’écrasent sur le buste solide de l’homme a qui elle a tout donné, plus encore. Il a épuisé le stock. Ils l’ont épuisé, vidé. Elle a tenu le choc pour ses parents, parce que c’est dans l’ordre des choses, c’est aux enfants d’enterrer les parents, mais ça non. « Fallait le faire, on pouvait pas la laisser comme ça, en damnée. » Il a raison. Bordel, elle sait qu’il a raison mais à cet instant elle ne peut s’empêcher de lui en vouloir, de crever d’envie de la lui tirer aussi entre les yeux, cette putain de balle. Elle couine, elle siffle, sans bruit, comme un verrou qui grince parce qu’il faudrait le huiler, parce qu’il rouille. Dawn est rouillée à l’intérieur. Elle se sent fantôme, vide, comme un courant d’air qui se déplace sans trop savoir où il va, guidé par les éléments, par la main qui lui enserre le poignets alors que des pas résonnent dans les couloirs adjacents. Laissez moi crever bon sang, mais son regard qui hurle au suicide est ignoré et la main sur sa peau, qui la brûle, la tâche, l’abîme, l’embarque au loin et elle se laisse glisser. Beverly est morte. Finies les soirées pyjamas, cachées sous le drap avec une lampe de poche comme seule veilleuse. Finis les secrets à peine chuchotés dans le creux de l’oreille, à se faire des chatouilles en sentant le souffle de l’autre contre sa peau. Fini Beverly. Finie la vie. « Dépêche toi! » De courir ? De faire ton deuil ? D’avancer ? De me pardonner ? Elle le dévisage l’assassin, le monstre, l’horrible créature qui lui a pris tous ces petits bouts d’elle qu’elle retrouvera plus jamais. Y avait pas d’autres choix, mais elle le sait ça bordel. Elle le sait. C’est juste qu’elle le comprend pas. Elle a pas la fibre meurtrière dans ses gènes, elle a pas le sens de l’indifférence, elle a pas l’ADN du survivant en elle. Elle avait juste Beverly dans la peau, maintenant il lui reste quoi ? Shawn. Qu’il crève. Qu’ils crèvent tous. Qu’ils aillent en enfer et qu’ils y brûlent, si elle peut en plus être celle qui craque l’allumette.
C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, comme on dit. C’est l’événement qui est venu ternir un peu plus le regard que Dawn portait sur Shawn, qui a fini d’épuiser le stock des sentiments, des tendresses. Fini le temps des paillons dans le ventre, des mains moites et des coeurs qui battent la chamade. On ne se comprend plus, on s’épuise, on se perd, on s’empoisonne. Dawn n’est plus la jeune fille effervescente, épanouie, constamment émerveillée par tout et rien. Shawn n’est plus le jeune homme qui la soulevait de terre pour la faire tourner, le rire au coin des yeux, le coeur au bord des lèvres. Au fond c’est injuste, Dawn le sait, d’en vouloir pour tout à celui qu’elle érigeait presque au rang de demi-dieu, mais il lui faut un coupable et comme sa vie dépend de la sienne, ce coupable c’est lui. Les rôdeurs ont envahi le monde et sa vie ? C’est sa faute. Sa maison n’est plus qu’une ruine quelque part à Anchorage ? C’est sa faute. Elle est orpheline ? C’est sa faute. Beverly est morte ? Beverly est morte. Si Dawn commençait déjà à perdre de son rayonnement avant ça, maintenant que sa cadette est décédée, des mains de Shawn qui plus est, elle a du mal à avaler la pilule, à pardonner. C’est hypocrite quand on sait que c’est elle qui lui a demandé de le faire, mais c’est comme ça, Dawn n’est plus raisonnable. Elle le hait, elle le hait encore plus parce qu’elle sait qu’il fait ça pour elle, qu’il a raison, que sans lui elle ne survivrait pas. Elle le hait d’être dépendante de lui. Parfois il croit retrouver un peu de sa Dawn perdue, mais c’est si rare comparé au nombre de fois où il se heurte à sa virulence, sa méchanceté, son injustice. Alors leur alliance si parfaite hier, menace de disparaitre aujourd’hui. A la croisée des chemins, nul ne dit que Dawn prendra forcément le même que Shawn.
Dernière édition par Dawn Sanders le Lun 23 Mar - 17:17, édité 11 fois
Dawn Sanders
✤ en ville depuis le : 22/03/2015 ✤ post-envoyés : 39 ✤ pseudo/prénom : Med' ✤ célébrité : Lou de Laâge ✤ objets : sur elle
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Une batte de base-ball • une veste chaude • un sifflet • son portefeuille • des clés
dans son sac
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des gâteaux • une bouteille d'eau • une écharpe • des lames de rasoir • un couteau de cuisine • des chaussettes • un téléphone portable
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Sujet: Re: (M/LIBRE) AU CHOIX › J'irais cracher sur ta tombe Lun 23 Mar - 16:51
on melancholy hill
Hey mon crapaud farci! Alors voilà ce que j’attends de toi; que tu me masses les épaules, que tu épluches les patates et.. Ouais ok, non. Déjà le pseudo: franchement j’ai mis Shawn dans ma fiche et le scénario mais c’était plus pour pouvoir le nommer et pas m’embêter à chercher un moyen de parler de lui sans chercher de prénom. Donc tu peux le modifier, ça me gène pas, au contraire. L’avatar est libre, franchement tant que tu te sens bien avec, qu’il te plaît et que tu veux le jouer, fais toi plaisir ma poule. L’histoire, tu l’auras vu, est très libre, simplement parce que je ne voulais pas imposer quelque chose et te laisser te l’approprier totalement. Pour ce qui est du lien, la base était un lien d’amour, mais pour ce qui est de l’évolution, je ne prédis rien. Il est clair que pour Dawn, Shawn est un homme mort, pour l’instant mais rien ne dis qu’elle changera pas d’avis.. Un jour, quant à savoir quand précisément. haha. Donc si tu veux lui faire rencontrer quelqu’un ou quoi, libre à toi. Pareil pour le groupe, j’ai mis Deserters comme Dawn, puisqu’ils sont ensemble pour l’instant, mais si tu souhaites le changer plus tard en lui faisant prendre une route différente, ça me va. Dawn ne restera peut être pas éternellement dans ce groupe non plus et c’est pas sûr qu’elle suivra le jeune homme indéfiniment. Ensuite pour l’activité et le rp, tant que tu suis ce qui est mis dans les règles, je vois rien à redire.
Reste plus qu’à te recouvrir d’amour et d’or, d’espérer te retrouver et, surtout, te souhaiter de t’éclater parmi nous !!! Et si tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas, ma boite mp t'es grande ouverte mon chou.