Niels Nogues
jesus and his lawyers are coming back.
Nom › Nogues. Probablement le dernier vivant à porter ce nom déjà pas courant. Prénoms › Niels, on lui a dit que ça faisait trop "ni-no" à cause de son nom, mais lui il n'a jamais vu le problème. Oliver, car il lui fallait bien un middle name, mais il ne l'utilise jamais. Date et lieu de naissance › 19 mars 1981 à Augusta, Maine. Berceau des histoires d'horreur de Stephen King - est-ce que ce dingue était seulement encore en vie ? - Age › 34 ans. Compte bien atteindre l'année suivante. Situation › Célibataire. Déjà qu'avant l'épidémie, il ne restait pas en couple plus de deux mois, mais alors maintenant ? Orientation sexuelle › Hétérosexuel. Mais bien moins exigeant qu'avant. Ville de départ › NYC baby. Ancien métier › Ingéieur en électronique numérique. Capacités › Endurance et connaissances en électronique et télécommunications. Caractère › Sociable - lâche - intelligent - nerveux - vif - émotif - attentif - instable. Groupe › Soldiers. Rôle › Logistique. Avatar › David Anders. Crédit › crooner curves.
Comment était ta vie avant ? C'est marrant, c'est le genre de questions qu'on ne pose plus vraiment de nos jours. Ma vie était simplement géniale et j'étais on ne peut plus heureux. J'étais ingénieur en électronique numérique, un domaine pour lequel je me suis pris de passion dès que j'étais adolescent. Le salaire largement décent et ma vie de célibataire me laissait bien assez d'argent pour louer un loft très sympa et m'offrir à peu près tout ce que je voulais. J'étais bien entouré, je courrais et participais au marathon de New York, c'était fantastique. Pour couronner le tout, j'ai même gagné à la loterie. Une belle somme, qui se comptait en quelques millions de dollars. De quoi me convaincre de faire le tour du continent américain, puis le tour du monde.
Quel est ton état d'esprit aujourd'hui ? Je suis nerveux, inquiet pour ma vie, carrément terrifié de ce que je peux et surtout ne peux pas faire. J'ai survécu sur la route pendant huit mois avec un groupe et le bunker est le premier réel arrêt que l'on fait. Je me sens plus en sécurité mais clairement pas totalement serein. Je me sens coupable de ne pas être un héros, parfois je me dis que c'est le prix de ma survie mais je sais que je me voile la face. Malgré tout, j'essaye de conserver mon optimisme, pour ne pas devenir dingue principalement. J'apprécie chaque chose qui me fait sentir en vie, aussi rares que ces moments puissent être. Le bunker est peut-être notre salut, reconstruire une société étant la décision la plus raisonnable pour répondre à ce chaos. Vivre au lieu de survivre, c'est l'idée générale.. mais c'est compliqué de ne pas baisser les bras.
Combien de proches as-tu perdu et comment le vis-tu ? Beaucoup, et mal. Depuis le début de l'épidémie, je n'ai aucune nouvelle des personnes que je fréquentais avant. J'aurais peut-être pu partir seul, retourner dans le Maine en espérant que mon frère ait eu la même idée mais je n'aurais même pas été capable de survivre jusqu'à la sortie de New-York. Je ne sais pas vraiment ce que je suis censé faire, pour être honnête. Sûrement accepter le fait que désormais, mes proches, ma famille, ce sont les personnes qui m'entourent.
Te sens-tu bien dans ton camp ? Je suis plus rassuré que lorsqu'on était dehors, oui. J'ai trouvé ma place assez rapidement, offrant mes compétences au service d'une communauté.. et, god, ce que ça fait du bien. Même si c'est un semblant de société, même si c'est instable et fragile et qu'on ne comprend pas tout, je ne peux pas cracher dessus.
Penses-tu survivre encore longtemps dans un tel chaos ? Ce qui est dehors, ça me fait flipper. Mes réactions face à un dilemme, à un rôdeur, ça me terrifie. Dans le bunker, je risque d'être plus mon grand ennemi, ma culpabilité mon grand démon. Je pense que tant que je ne sors pas d'ici, je peux arriver à survivre, si mes secrets restent enterrés.
Combien de marcheurs as-tu tué ? Sept.
Combien de personnes as-tu tué ? Deux. Enfin.. je ne les ai pas tuées, techniquement, j'ai juste tourné les talons plutôt que les aider. Me dire ça ne m'aide pas à dormir le soir.
Pourquoi ? Car il aurait fallu que je me mette en danger pour aider des inconnus. Simplement.
show me what i'm looking foranecdote 1 : le commencement. "Le numéro 7. Le 10. Le 27. Le 34. Le 44. Et la power ball.. Le 12."Je manquai de balancer ma tablette contre le mur en voyant le résultat s'afficher sur l'écran, comme si l'appareil était soudain devenu brûlant. Du bout des doigts, je l'attrape et vérifie une nouvelle fois. Je la repose, je me lève de mon bureau. Mes collègues me regardent d'un air amusé, sans comprendre ce qui m'arrive. Je ne comprends pas trop ce qui m'arrive non plus. Si j'en crois ce que dit le morceau de papier qui réside dans ma poche - mais il doit mentir, pas vrai ? - et le tirage de ce matin, je viens de gagner 2 millions. Pas les 40 que les grands gagnants ont - je joue le 13 en dernier numéro, jamais autre chose - mais 2.
Ce jour là, j'ai donné ma démission sans préavis, j'ai fait un virement de 300 000 dollars à mon frère, j'ai quitté la femme que je fréquentais depuis quelques semaines. J'ai toujours voulu voyager dans le monde entier, alors j'ai réservé un billet d'avion pour le lendemain, en départ de NYC, direction l'Alaska. Car il fallait bien commencer quelque part, alors autant être méthodique et d'abord visiter tout le continent américain. C'était une décision particulièrement impulsive, ça me laissait la nuit pour changer d'avis, ça porte conseil, il paraît.
J'ai foulé une dernière fois les rues new-yorkaises, j'ai levé le coude au comptoir en l'honneur des nuits seul, des nuits accompagné. J'ai passé la soirée de ma vie, pour laisser un souvenir à toutes ces personnes qui ont partagé ma vie, pour me souvenir. Je comptais partir un an, peut-être deux, ça méritait bien une fête digne de ce nom. Et le lendemain, j'étais à l'aéroport, comme prévu. Avec la gueule de bois de ma vie, comme promis. Mes bagages étaient déjà enregistrées et envoyées sur les labyrinthes de tapis roulant, tandis que mon vieil Eastpack était posé à mes pieds. J'étais dans le bon terminal - ça avait une aventure de le trouver - et j'attendais les annonces patiemment, espérant seulement que la nana du haut-parleur parle moins fort. J'observais vaguement les personnes qui allaient se trouver dans le même avion, bien caché derrière mes lunettes de soleil opaques nécessaires à ma survie. Parfois, je me souvenai que j'étais désormais millionnaire et j'esquissai un sourire stupide que je m'efforçai de dissimuler.
C'était l'impulsion qu'il me fallait, la petite pousse dans le dos pour me convaincre de me jeter dans le grand vide. Pour être honnête, l'argent ne me manquait pas vraiment, j'aurais pu organiser ce grand voyage depuis bien longtemps. Mais quelque chose semblait toujours me retenir ; un projet au boulot, une nouvelle copine, le loyer à finir de payer. Ici, assis seul dans ce grand aéroport de NYC, l'évidence me frappa : j'avais passé des mois, des années à me convaincre qu'il valait mieux essayer de vivre normalement, sans trop faire de vagues. Sacrifier un rêve au nom du raisonnable. T'es en train de le faire, Nogues, t'es en train de te jeter dans le grand bain, je pensai avec un brin d'émotion.
C'était beau, c'était dingue, ça n'a pas duré. Le virus, la rage, la folie meurtrière s'est propagée plus vite qu'un tweet de Lady Gaga. Et tout est devenu fracas et éclats, et le monde est devenu
fou.
C'était pire que tout, c'étaient les morts qui ne le restaient pas et qui s'élevaient parmi les vivants, se fondant dans la foule, le sang, pour répandre l'horreur et dévorer ceux qu'ils trouvaient. En un battement de cils
(en un claquement de crocs)
l'humanité fut poignardée comme jamais et personne ne savait à quel point la blessure était profonde.
J'ai rejoint un groupe de survivants, des voyageurs qui allaient prendre le même avion que moi et nous avons réussi à sortir de cet enfer.
Pour mieux entrer dans le reste de l'enfer.
J'ai vu des parents s'attaquer à leurs enfants, j'ai vu bien plus d'horreurs que ce que je pouvais imaginer. Quelque chose s'est brisé à cet instant, dans la confiance que j'avais, dans mon esprit. Je tremblai violemment et me retrouvai incapable de sortir la moindre phrase cohérente. Je crus un instant être malade moi aussi, mais en réalité j'étais terrifié. Trop paniqué pour agir autrement qu'en pilote automatique. J'essuyai mécaniquement d'un revers de manche mes yeux trempés, ne me souvenant pas d'à quel moment j'avais commencé à en pleurer de peur - hell, mon cerveau avait complètement déconnecté du reste de mon corps -. J'essayai d'ignorer les cris et le sang et les bruits, suivant aveuglément mon groupe, ma bouée de sauvetage.
anecdote 2 : le reste de la chute.Je me brûlais presque la rétine à force de regarder le foyer écarlate de notre feu de camp de fortune. Sous nos couvertures rapiécées, des conserves tièdes qui tournaient entre les mains de chacun. J'avais prêté mes horribles gants dépareillés à Cassidy, la médecin du groupe - d'une part, si elle perdait ses mains, nous étions probablement foutus, et de l'autre ils me gênaient pour bricoler les talkies-walkies qu'on m'avait ramené lors d'une expédition.
C'était à se demander comment j'étais encore en vie. C'était le 200eme jour après l'épidémie, si j'en croyais le calendrier de poche que je trimballais partout depuis le début, dont je cochais les cases méthodiquement. Un peu plus de 6 mois d'errance avec le groupe de NYC. Nous avions traversé l'enfer, plusieurs fois, en long et en large et en travers. Nous avions perdu des gens. Nous avions appris à craindre autant les morts que les vivants, même si cette idée était à vomir, une rencontre récente avec des humains nous avait laissés amputés de trois personnes. Nous avions appris à nous faire confiance et à compter les uns sur les autres. Je ne sais par quel miracle ils me trouvaient encore une utilité au sein du groupe : j'étais sans doute largement le moins apte à survivre seul. Pourtant, pour ces gens, j'aurais pu mettre ma vie en danger, et clairement ce n'était pas dans mes habitudes.
Mais accepter de me démener pour une poignée de personnes était encore loin de faire de moi un courageux héros, prêt à se sacrifier pour la veuve et l'orphelin. En réalité, c'était quasiment stratégique. Ma survie passait par celle du groupe, car seul j'avais tout intérêt à me mettre une balle dans la tête - si seulement je trouvais comment retirer la sécurité et charger une arme, ce qui n'était pas gagné -, ça impliquait parfois prendre des risques.
Comme abattre mon marteau dans le crâne d'un rôdeur qui allait goûter la chair d'une membre du groupe.
Comme faire tomber ces frigos sur trois croûlants qui s'approchaient bien trop vite.
Comme planter une paire de ciseaux dans l'orbite d'un bouffeur.
Comme achever ces deux zombies qui ressemblaient parfaitement à mon frère.
Comme passer devant ce magasin et entendre les appels à l'aide tout à fait humain de cet homme qui se trouvait à l'intérieur avec deux Z.
Comme ne pas me retourner lorsque l'inconnue qui avait fait l'erreur de vouloir s'allier avec moi pour s'en sortir trébucha contre un trottoir.
Comme enfoncer une lame dans le coeur d'un des tarés qui avait attaqué le campement quelques semaines auparavant, avait tué deux de nos camarades et fait perdre son enfant à une de nos membres.
Chacune de ces situations m'avait terrifié un peu plus à chaque fois.
Les cauchemars habitaient chacunes de mes nuits
("s'il vous plaît ! je n'ai plus de munitions, aidez moi, ils ne sont que deux !")
et les souvenirs de ces gens
("aïe! je crois que je me suis foulée la cheville, tu peux m'ai - hé. attends moi. ATTENDS MOI.")
me hantaient.
("tu peux pas le faire, hein ? ça se voit dans tes yeux que tu peux pas le faire. On reviendra vous saigner.")
J'avais survécu, parfois au détriment d'autres personnes. La culpabilité au bord des lèvres, j'ai évité l'épisode psychotique où je déverse ma haine contre les marcheurs - j'en aurais été incapable de toute manière - et je me suis dit que j'étais debout, et que c'était déjà beaucoup. Et je faisais partie d'une famille qui ne me rejettait pas pour mon instabilité, qui essayait de m'aider à affronter ce monde qui me paralysait.
Quand je les regardais, par dessus le feu de camp nécessaire à notre survie, je me sentais soudain bien plus fort. Comme si, à nous tous, on pouvait le faire, on pouvait s'en sortir jusqu'à trouver un endroit où nous serions en sécurité.
Mécaniquement, je tournais le bouton de fréquence du talkie walkie, après avoir démonté et approximativement remonté la carte électronique qui se trouvait à l'intérieur. Cela faisait quelques jours que je m'évertuais à les faire fonctionner, pour que le groupe puisse toujours communiquer même si on devait se séparer lors d'une expédition. Le Marshal, qui montait la garde un peu plus loin, avait le deuxième appareil à sa ceinture - je lui demandai régulièrement de tester pour voir si mes manipulations arrivaient à les réparer.
Sans réfléchir, j'appuyai sur le bouton sur le côté et approchai la radio de ma bouche : "Nogues à Marshmallow, test numéro.. trente-quatre vingt-sept." Jusqu'à ce jour, mes paroles restaient vaines: ces foutus trucs refusaient de faire leur job.
Mais ce soir, la voix du soldat s'éleva dans mon récepteur. "Marshal à Nogues, je te jure que je t'abandonne en chemin si tu m'appelles une nouvelle fois comme ça. Bien joué, on dirait bien que tu as réparé les talkies."
Ce n'était pas l'amélioration du siècle, mais mes compagnons voyaient bien les avantages à pouvoir toujours être en communication ; ils m'offrirent des tapes amicales dans le dos, des sourires de remerciement, et c'était incroyable de se sentir réellement utile l'espace d'un instant.
anecdote 3 : l'atterrisage.La ville de Juneau était peut-être notre dernier arrêt. Le bunker.. le bunker était une promesse incroyable, le genre de choses que l'on ne peut pas croire dans un monde comme celui-ci. Lorsqu'on nous a promis un lieu sécurisé, j'étais partagé entre la curiosité maladive et la méfiance pathologique. Ca valait sûrement le coup d'essayer au moins. Depuis huit mois, les refuges se sont succédés sans jamais avoir de succès. Peut-être que c'était trop beau pour être vrai, peut-être que c'était notre salut. Quand les leaders du groupe ont accepté la proposition, j'ai suivi le mouvement. J'étais même plutôt pour, finalement. La vie sur la route était une guerre de tout instant, il fallait lutter pour la moindre chose.
Vivre pour se battre un nouveau jour.
J'avais été particulièrement impressionné par l'organisation du bunker. La hiérarchie était militaire mais c'était ce qui se rapprochait le plus d'une société depuis que le monde était tombé. Le seul fait de pouvoir se laver, dormir ailleurs qu'à même le sol, c'était tellement humain que j'ai eu du mal à m'y habituer. On m'intégra à la section Logistique et je mis un point d'honneur à me rendre utile. Si mon groupe - ma famille - connaissait la plupart de mes faiblesses, m'avait vu au plus bas, c'était peut-être ici la chance d'une base plus saine. Certains nous quittèrent, insistant pour retourner dehors, tenter de rejoindre leurs proches. Moi.. Ma famille était probablement à l'autre bout du continent. Retourner à l'extérieur, pour quelle raison ? Diminuer mes chances de survie ?
Peut-être que le plus grand danger pouvait venir de l'intérieur des murs. Peut-être qu'un groupe d'humains allait vouloir prendre le bunker. Peut-être que les Z allaient finir par avoir raison de nos fortifications.
Mais en attendant, ce n'était pas si mal. J'étais nerveux mais plus serein.
Le danger est venu de l'extérieur. La mort avait frappé, implacable, et douze personnes en payèrent le prix.
Le - mon - groue perdit encore un membre.
Si lors de "l'incident", la peur avait eu raison de moi, le lendemain c'était bien la colère qui m'animait. C'était quoi ce délire ? On nous promettait un endroit sûr et finalement des rôdeurs arrivaient à pénétrer entre les murs pour ôter nos vies ? Et pourquoi Cassidy s'était trouvée sur le chemin au mauvais moment ? Je n'en avais pas dormi. Voir des inconnus mourir, c'était compliqué. Voir des personnes avec qui on a partagé huit mois d'horreur, c'était simplement horrible.
Et les cris et le sang et les bruits avaient résonné, et l'horreur s'était infiltrée dans les rues. Dès que j'ai vu Cassidy tomber, une nouvelle chose s'est brisée quelque part ; car j'avais beau prétendre être sceptique, être réaliste face à l'horreur de l'extérieur, j'avais profondément espéré que nous n'aurions plus à perdre des gens, à vivre dans la peur. Et, comme du verre bon marché qu'on explose au sol, l'espoir s'était fissuré, fendu, brisé en milles morceaux.
Ce jour, j'aurais pu me battre. Peut-être que j'aurais pu sauver quelqu'un, même.
Mais j'ai fait ce que je sais faire le mieux. Me planquer et me faire oublier, m'étouffer dans ma lâcheté et ma tristesse. Me demander pourquoi, pourquoi ces choses là arrivent, qu'est ce qu'on a fait, on est de bonnes personnes.
L'idée que je devais m'endurcir ne me quittait plus. Assez fort pour résister, pour être un atout fiable. Il fallait qu'on fasse fonctionner cet endroit pour ces personnes qui étaient tombées, pour que la terre sur laquelle ils étaient morts ne reste pas condamnée.
i write sins not tragediesPseudo › crooner curves.
Prénom › Marine.
Pays › France.
Age › 21 ans.
Où avez-vous connu le forum › par PRD !
Votre avis dessus › le header m'a fait dire "oh, ce fo est beau !", les annexes m'ont fait dire "ok, ce fo est génial" et enfin l'accueil en partie invités m'a implorée de m'inscrire
Voulez-vous réserver votre avatar › oui soyons fous !
Le mot de la fin › pou
Votre personnage › Niels n'est ni bon avec les armes, ni courageux, ni leader né. C'est à se demander comment il a survécu si longtemps. D'un naturel chanceux, il a fait partie pendant 8 mois d'un groupe qui est parti de NYC au début de l'épidémie.
Il est juste terrifié par l'idée de perdre la vie. ça le rend particulièrement lâche et il essaye vraiment de lutter contre ça, de s'endurcir. Il ne risquerait jamais sa vie pour sauver des inconnus. il culpabilise énormément de ses actes de couardise, même s'il préfère être vivant que héroïque.
dans le bunker il a trouvé un rôle à la logistique, profitant de ses compétences en électronique etc pour se rendre utile.