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 It's been a while - Charlie & Aaron -

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Aaron M. Grewal
Aaron M. Grewal
✤ en ville depuis le : 27/03/2015
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✤ pseudo/prénom : LoulaLou
✤ célébrité : Tom Hiddleston
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MessageSujet: It's been a while - Charlie & Aaron -   It's been a while - Charlie & Aaron - EmptyMer 1 Avr - 22:59

It's been a while

Charlie & Aaron


« Never thought that you'll survive. »
Je fixais Seth, il nettoyait son arme, méticuleusement, perdu dans ce qu'il faisait. 10 mois que le monde avait changé du tout au tout. 10 mois que nous faisions notre possible pour survivre. Il nous fallait nous battre pour survivre, piller, chasser, tuer, sans arrêt. Ce n'était pas une nouveauté pour nous, pas entièrement... Il finit par lever le nez, m'interrogeant du regard, me voyant perdu dans mes pensées, me demandant en signant ce que j'avais. Conversation silencieuse, muette, qu'il nous arrive souvent d'avoir, nous permettant de ne pas briser le calme, la sérénité de l'instant.
*Qu'est-ce qu'il t'arrive ?* Signait-il avec son regard interrogateur.
*Je m'ennuie...* Répondis-je en faisant une moue déçue.
*Pour une fois que ce n'est pas moi...* Ajouta-t-il avec un petit rire.
*Je vais faire un tour, voir si je trouve de quoi m'occuper.* Indiquais-je en me redressant, commençant mes affaires, relevant le nez, en l'entendant répondre, mais cette fois à voix haute : « Ça marche, fais gaffe à toi. » J'eus un petit rire, avant de signer : *C'est plutôt à moi de te dire ça...*

Quelques instants plus tard, je quittais la cabane de bois que l'on s'était approprié. Dans mon dos gisait un sac, contenant quelques affaires, à ma ceinture pendaient une machette et un couteau, tandis qu'un Magnum 44 était dissimulé sous ma chemise et veste. Prendre l'air me faisait du bien, l'air frai matinal, presque glacial vu l'heure, me réveilla de suite. Alors je commençais mon avancée, passant la barrière de fortune légèrement améliorée que nous avions installée en périphérie de notre refuge.
J'avançais en direction de la ville. Si je voulais trouver de quoi me distraire ou de quoi ramener à Seth, alors il fallait peut-être que j'essaie de m'aventurer un peu plus loin dans la cité. Je n'avais que ça à faire pour m'occuper après tout.

Juneau. Je me retrouvais rapidement à la lisière du bois, jetant un coup d'œil circulaire à la ville qui s'étendait devant moi. Silencieuse. Comme jamais. Pourtant, quelques mois plutôt elle était encore pleine de vie, vibrant au gré des habitants. Puis son rythme avait changé du tout au tout. Violent et bruyant suite aux explosions qui avaient détruit certains bâtiments, mais tellement de vie. Pour finir, ce calme plat, de temps à autres ponctué de râle chantonnait par les rôdeurs, ces morts-vivants puants et avide de chair fraîche. Je les entendais. Mais cela ne m'empêcha pas d'avancer de nouveau, cela ne me fit pas faire demi-tour. 10 mois en pleine nature, on s'habitue à leur plainte écœurante...

Ma machette vint se planter dans le crâne de l'un d'entre eux, s'enfonçant comme dans du beurre mou, arrachant la lame avant de l'essuyer sur les vêtements en lambeaux de ce qui autrefois était un humain. Je restais impassible, le fouillant, trouvant un Zippo, le glissant dans la poche arrière de mon jean avant de reprendre mon avancée, gardant ma machette en main, une prise assurée sur le pommeau guettant les bruits. J'arrivais alors près d'un supermarché. La majeure partie des voitures avaient le réservoir ouvert, des survivants avides d'essence devaient être passés par cela. À l'intérieur de certain véhicule, des morts bougeaient, tapant mollement contre les vitres pour sortir et se nourrir.
J'entrais finalement dans le bâtiment décrépi. À l'intérieur de nombreux corps de rôdeurs gisaient. Mais pas que... Des humains. Non transformés. Un trou de balle creusant leur front. Mauvaise rencontre très certainement, mais qui semblait remonter. Je passais les corps, au moins, le nettoyage semblait avoir été plus ou moins fait, quelques rampants, coincés sous des étales ou des caddies tentaient inlassablement de s'en extirper pour m'attraper.
Puis un bruit. Je détournais mon regard de l'entrée pour fixer les allées, raffermissant la prise sur ma machette, me dirigeant silencieusement vers l'endroit. Je restais un instant dissimulé avant de sortir de ma cachette, menaçant de ma machette, prêt à l'abaisser et fendre un crâne. Mais le visage que je vis, à la peau porcelaine, le regard clair et encadré d'une chevelure blonde poisseuse n'avait rien à voir avec celui d'un de ses morts éveillés. Je fronçais un instant les sourcils, échangeant un regarde avec la jeune femme, ce visage de poupée bien dissimulé sous la crasse me disait étrangement quelque chose. Jusqu'à ce qu'il me revienne et que j'abaisse mon arme, cessant de la menacer, pour l'instant. Arquant un sourcil, j'avouais : « Eh bien, je n'aurais jamais cru qu'une princesse survivrait aussi longtemps. » Son nom ? Il m'avait échappé, je ne retiens pas ceux des personnes futiles de son espèce. Une fille à papa, riche à souhait, profil parfait pour les deals, mais avec le portefeuille va un caractère insupportable. Vraiment. Malgré le contexte, j'étais extrêmement amusé par son état, sa situation. Il y avait tellement de quoi, elle qui autrefois me prenait de haut, les choses avaient bien changé...

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Charlie Evans
Charlie Evans
✤ en ville depuis le : 27/05/2014
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✤ pseudo/prénom : winged syrius.
✤ célébrité : candice accola.
✤ objets : son chien ₪ quelques vêtements dans un sac à dos ₪ un couteau de cuisine ₪ elle n'a plus d'arme, sa carabine ayant été volée par ses agresseurs.
✤ crédits : avatar par bombshell / signature par solosand.
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✤ humeur : Froide.


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MessageSujet: Re: It's been a while - Charlie & Aaron -   It's been a while - Charlie & Aaron - EmptyVen 3 Avr - 0:32


It's been a while.
Aaron & Charlie.

C’est un jour banal. Enfin, si banal peut décrire une journée en plein milieu de l’apocalypse. Charlie cherche de la nourriture, à la fois pour elle, mais aussi pour sa chienne, Vadrouille. C’est la seule âme avec laquelle elle partage sa vie. Pour la jeune femme, à présent, les êtres humains sont à bannir. Depuis son agression, elle est dans la peur constante de croiser qui que ce soit. C’est certain qu’en les jours qui courent, elle a cent fois plus de chances de tomber sur un rôdeur que sur un groupe de survivants, mais peu importe, cette pensée la hante à chaque fois qu’elle doit sortir de la maison qu’elle s’est appropriée. En plus de lui avoir dérobé sa dignité de femme, ces deux salops qui ont croisé son chemin il y a un peu plus d'un mois lui ont tout pris : la carabine de son père qu’elle chérissait comme la prunelle de ses yeux ainsi qu’un sac rempli de boites de conserves et de nourriture pour chien. Elle espère depuis ce jour qu’ils s’étoufferont en étant obligé de goûter à la bouffe qu’elle avait réservé pour Vadrouille. Mais elle est pourtant persuadée que ces abrutis courent toujours, à piller tout ce qu’ils peuvent et violer toutes les femmes qu’ils rencontrent sur leur chemin. Rien que d’y penser, elle a envie de vomir, mais elle ne peut rien y faire, et ça la ronge petit à petit de l’intérieur. Elle a toujours été rancunière, même dans ce qu’elle appelle son « ancienne vie », et aujourd’hui, tout s’est amplifié. Si elle croise leur route de nouveau, un jour, elle veut les faire souffrir, tout autant qu’elle a souffert, si une telle chose est possible. Mais comment pourrait-elle leur infliger une chose pareille? Comment serait-il possible de leur faire ressentir ses sueurs froides, lors de ses nuits trop courtes, lorsqu’elle se réveille, en nage, en rêvant de ces mains qui l’attrapent et de ce corps horrible qui se serre à elle pour lui infliger la pire des souffrances?

Elle essaie d’y penser le moins possible, mais c’est plus dur que prévu. Alors elle se contente de trouver du réconfort auprès de Vadrouille, sa seule amie, et elle n'a pas d'autre choix que de survivre. Et pour cela, elle décide de s’aventurer pour la première fois dans le supermarché principal de Juneau. Elle s’est toujours dit que c’était forcément le premier endroit pillé lors de l’apocalypse, mais elle n’a jamais été assez désespérée pour essayer d'y entrer. Aujourd’hui, sans sa carabine, et donc sans atout pour chasser, il lui faut absolument quelque chose à se mettre sous la dent. Tandis qu’elle s’avance sur le parking du centre commercial, son pauvre couteau de cuisine  à la main, encore mouillé du sang des croulants qu’elle a tué en chemin, et un sac sur le dos, elle se dit qu’elle a surement fait la pire erreur de sa vie. Des cadavres de voitures jonchent l’endroit, des corps de rôdeurs gisent sur le sol, certainement tués par les premiers pilleurs de l’endroit… Elle ne sait vraiment pas ce qu’elle va trouver à l’intérieur, et elle espère de tout son cœur que ce n’est pas la mort qui l’attend pour un petit rendez-vous surprise. Elle a survécu depuis de nombreux mois, elle ne compte par mourir aussi bêtement. Alors elle serre les dents, et prie un dieu inexistant pour trouver quelque chose de bien à l’intérieur.

Elle n’est pas au bout de ses surprises, c’est le moins que l’on puisse dire. Lorsqu'elle pénètre dans l'endroit, elle y trouve des morts, et cette fois des vrais, non transformés à même le sol, une balle ornant leur crâne en décomposition ; des querelles entre humains, très probablement. La plus grande des surprises, c’est quand elle voit apparaître un être humain, bien en vie, une machette à la main. Et c’est un homme. Charlie est emparée d’un frisson, et se crispe sur place, incapable de réagir et de fuir. C’est au bout de quelques secondes que son cerveau se remet en marche, et qu’elle reconnait le visage qui se tient en face d’elle. Elle n’arriverait pas à mettre un nom dessus, et franchement, elle n’est même jamais sure de l’avoir jamais connu. Tout ce qu’elle sait, c’est que c’était un dealer, à qui elle a eu affaire lors de l’une de ses nombreuses soirées, quand elle était encore la reine de son lycée. C’est lui qui parle le premier, en se moquant royalement d’elle, parce qu’il avoue n’avoir jamais cru qu’une « princesse » survivrait aussi longtemps.

Elle se souvient de leur interaction, il y a de cela des années, et elle se demande pourquoi il a abaissé sa machette. C’était une vraie idiote à l’époque, qui croyait que sa jolie gueule, sa popularité et l’argent de sa mère la sauverait de tout. En observant l’état du jeune homme, cet état décharné qui qualifie tout les survivants, elle constate avec amusement qu’ils sont « au même niveau » à présent. Et bien loin de sa confiance d’antan, elle est aujourd’hui tétanisée à sa vue, craignant qu’il ne lui fasse du mal. C’est pour ça qu’elle s’accroche fermement à son couteau, prête à s’enfuir s’il montre le moindre signe d’intentions douteuses. "Désolée de te décevoir, mais j'suis toujours là." se décide t-elle à répondre, en employant une voix aussi assurée qu'elle le peut. Même si elle essaie de garder une once de fierté, sa peur se trahit dans quelques petits détails de son corps; ses jambes qui tremblent de temps à autre lorsqu'elle n'arrive pas à les contrôler, ses doigts qui bougent légèrement sur son couteau, prêts à agir. Elle évalue ses chances contre lui, et en comptant la petite taille de Charlie, sa fatigue et sa faim croissante de minute en minute, elle n'en a réellement aucune... Et la seule chose qu'il se répète, encore et encore dans sa tête, c'est: "Pitiez, faites qu'il ne me veuille pas de mal".

Emi Burton
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Aaron M. Grewal
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MessageSujet: Re: It's been a while - Charlie & Aaron -   It's been a while - Charlie & Aaron - EmptyMar 7 Avr - 2:54

Oopsy:



It's been a while

Charlie & Aaron


« Never thought that you'll survive. »
Je contemplais celle qui autrefois me regardait de haut. C’était bien amusant de voir la différence entre aujourd’hui et il y a plusieurs mois, avant l’épidémie, alors qu’elle était encore sur son piédestal et que je n’étais apparemment pas d’un rang suffisant pour me permettre quoique ce soit allant à son encontre. Et pourtant, je ne m’étais pas gêné. C’était une bonne cliente, mais elle avait cru pouvoir s’amuser de moi, jouer la séductrice pour que je sois plus indulgent sur les prix, comme si c’était ce qui allait l’empêcher de sniffer. Pas habitué à ce qu’on me prenne pour un jouet, pour un petit toutou qu’on peut contrôler par des sourires et des regards, pour quelqu’un qu’on peut berner. Je l’avais remise à sa place, et elle s’était fait un plaisir d’en faire de même. À croire que c’est une mauvaise idée de vexer les femmes. D’autant plus les riches.

Aujourd’hui, la question de différence de statut ne se pose plus. Elle est au même niveau que moi désormais. Une humaine, tout ce qu’il y a de plus banal, qui tente de survivre et de faire face à ces monstres putrides qui ne pensent qu’à se nourrir de chair humaine.
Elle me reconnut à son tour, j’en étais presque flatté, jamais je ne me serais attendu à cela venant de sa part à elle, elle qui s’était tant plu à montrer que je n’étais rien. Elle ne semblait pas être aussi amusée que moi par  ces retrouvailles imprévues, parlant bien moins qu’elle avait l’habitude de faire, me faisant esquisser d’autant plus un sourire moqueur à son égard.

Elle ouvre enfin la bouche, crachant son venin à son tour. Venin bien moins intense et tenace qu’il ne l’avait été. Du moins, rien à voir avec ce que je me souvenais. « Tu ne sembles pas heureuse de me croiser, je me trompe ? » Ajoutais-je en la regardant de biais, jouant sur le fait justement qu’elle ne semble pas à l’aise face à moi, m’amusant de cette once peur et de doute qui l’animait. Ressenti qu’elle tentait de dissimuler, c’était compréhensible. À quoi bon se montrer faible devant autrui ? Personne ne va la plaindre… On est tous dans la même galère.

Je la contemplais. Sous ces faux airs, elle ne ressemblait plus du tout à celle qu’elle avait été. Fragile, perturbée, mal à l’aise, elle avait bien moins de prestance même si elle se donnait du mal pour essayer de me montrer le contraire. Comme ça doit être dur de se sentir abaissé au même niveau que ceux qu’on avait l’habitude de moquer… Pour ma part, je savourais pleinement la chose, d’ordinaire, il n’est pas dans mon habitude de me moquer, mais avec cette jeune demoiselle, nous avions un passé qui faisait que je lui accordais cette exception. C’est pour dire… « Pas la peine de prendre tes grands airs, ça ne te va plus. » Ajoutais-je en la regardant de la tête aux pieds. C’était à se demander comment j’avais fait pour la reconnaître malgré la crasse, sa maigreur et son épuisement. C’était une tout autre personne… Heureusement, ma mémoire ne me fait pas défaut et je n’oublie jamais réellement un visage. Notamment lorsqu’il s’agit d’une personne que je n’apprécie pas et contre qui j’ai une dent… Par contre, son prénom, c’était une toute autre histoire, je fronçais les sourcils, faisant un vague effort pour m’en souvenir, en vain : « Rappelle-moi ton prénom déjà ? Rachel… Charline… ? » Dis-je pensif en espérant qu’elle m’éclairerait, ne faisant guère attention au fait qu’elle ne semblait pas avide de discuter plus longtemps avec moi, ce qui me faisait m’attarder de plus belle. Croiser des survivants est chose rare, mais ne présage jamais grand-chose de bon, vu ce qu’est devenue l’humanité, l’horreur des hommes n’ayant plus aucune limite… Normal qu’elle se méfie d’autant plus de moi, ce n’était pas pour me déplaire, grande première de sa part.

La tension était palpable, après tout, ces retrouvailles n’avaient rien de chaleureux et l’un comme l’autre étions aux aguets. Il n’est pas possible de se perdre dans une conversation, toujours garder un œil sur ce qui nous entoure et notamment ce qui peut s’approcher. J’entends bien les rôdeurs.
Je n’omis pas de la détailler, essayant de deviner si elle était armée, comment, qu’est-ce qu’elle pouvait avoir d’utile, réflexe que j’avais pris à force. Après tout, en près de dix mois, j’ai plus dépouillé qu’autre chose. C’est ainsi que je remarquais son sac à dos, paraissant, de suite, un peu plus intéressé : « Alors, la pêche a été bonne ? » Questionnais-je, faisant allusion au fait qu’elle avait peut-être eu l’occasion de piller le supermarché, ainsi, je n’aurais pas de temps à perdre ici. J’attendais sa réponse, la méfiance se lisant dans son regard alors que je la fixais, guettant une expression qui la trahirait en cas de mensonge...

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Charlie Evans
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MessageSujet: Re: It's been a while - Charlie & Aaron -   It's been a while - Charlie & Aaron - EmptyMer 8 Avr - 13:52

grrr:


It's been a while.
Aaron & Charlie.

L’ancienne Charlie n’aurait jamais survécu à l’apocalypse, ça, c’est certain. Elle serait certainement morte les premiers jours de l’épidémie, en essayant de se battre avec ses talons aiguilles. Heureusement, elle n’est plus comme avant. Elle a changé pour le meilleur, en quittant sa vie futile et superficielle. La mort de son père a tout déclenché. Après son divorce avec la mère de Charlie, au bout d’un mariage qui n’aura duré que deux ans et qui aura apporté une petite tête blonde, il est retourné à ses origines de trappeurs, en pleine forêt. Et c’est dans cette même cabane au milieu de nulle-part que Charlie a passé ses quelques dernières années, méconnaissable. C’est un tournant pour le moins radical, que personne n’a compris. Toujours est-il qu’elle n’est plus la même depuis, et c’est pour le mieux. Trop influencée par sa mère, elle avait suivi ses manies et son amour de la superficialité, et quand son petit monde a volé en éclat avec la mort de son  père, elle s’est rattachée à ses valeurs à lui.

Mais l’homme en face d’elle ne sait rien de tout cela. Tout ce qu’il voit devant elle c’est une princesse déchue, et ça a franchement l’air de le faire marrer. Elle ne peut même pas lui en vouloir, tant elle a été horrible avec lui. Bien sur, elle ne se souvient pas de tous les détails de leur rencontre, mais elle sait néanmoins qu’il a été la victime des foudres de la reine du lycée, même s'il s'est tout de même très bien défendu face à elle.  Aujourd’hui, il est clairement en position de supériorité, avec sa force masculine et sa machette affreusement tranchante. Elle n’a pas la moindre envie de le froisser, parce qu’avec leur passé et les temps qui courent, elle ne sait pas comment leur rencontre pourrait se finir.

Cependant, il joue avec elle, et elle le voit très bien. Elle n’est pas idiote. Il se délecte de sa peur apparente, tandis que Charlie s’en veut de se montrer aussi faible. Lorsqu’il parle de nouveau, elle comprend qu’il a vu clair dans son jeu et qu’il perçoit sa frayeur quant à leur rencontre. « Toi ou un autre, sincèrement, j’préfère ne croiser personne. » lui lance-t-elle, essayant de retrouver son panache d’antan. C’est peine perdue, elle ne trompe personne, et surtout pas lui, bien qu’elle ne l’ait connu que quelques minutes il y a ce qui lui parait être des siècles. « Pas la peine de prendre tes grands airs, ça ne te va plus. » lui répondit-il en la détaillant des pieds à la tête, comme s’il inspectait ce qu’elle était devenue. Charlie se contente de soutenir son regard, car le baisser lui laisserait la victoire, et elle n’y compte pas. Lorsqu’il lui demande son prénom, qui est visiblement un détail crucial pour lui, elle lui répond tout simplement « Charlie. ».

Elle fait tout pour écourter leur rencontre, mais elle a néanmoins la très mauvaise impression qu’il fera tout pour faire durer le plaisir.  Et s’il n’était pas seul ? S’il avait des acolytes dans le supermarché, n’attendant que de le retrouver ? Et s’il la dépouillait des maigres biens qu’il lui reste ? Elle préfère ne pas y penser, et cherche par tout les moyens de se débarrasser de lui, et le plus tôt possible. Lorsqu’il lui demande si la pêche a été bonne, la pression est devenue trop forte pour elle. Entre les gargouillis de rôdeurs dont elle ne parvient pas à trouver d’où ils viennent, et cette rencontre qui la met sur les nerfs, elle ne peut s’empêcher de s’exprimer avec ce qu’elle a sur le cœur. «  Écoute, j’suis pas là pour jouer à qui pissera le plus loin. Si c’est toujours ton trip, tant mieux, mais moi je suis passée à autre chose. Je n’ai rien dans mon sac, que ce soit clair, et à part ce pauvre couteau, j’n’ai rien à t’offrir que tu n’aurais déjà. Si je suis là, c’est pour la simple et bonne raison que j’ai rien mangé depuis trois jours, et je-» Mais la fin de sa phrase reste suspendue dans les airs, car enfin les rôdeurs se manifestent, autrement que par des râles rauques. Ils débarquent de l’entrée principale sous la forme d’une meute, derrière Charlie. Celle-ci fait volte-face pour évaluer le risque, et en compte une bonne dizaine. « Putain.» souffle-t-elle nerveusement face à la menace qui lui pèse au  dessus de la tête.

C’est une chose d’être bloquée dans une conversation avec un homme qui la fait trembler de peur, mais c’est encore pire de devoir s’allier avec lui pour espérer survivre. Elle recule de quelques pas pour arriver à la même hauteur que lui, prête à éradiquer ces bouffeurs de chairs qui ont surement été attirés par le bruit de leur conversation. Puisque fuir n'est plus une option, elle s'accroche de plus  belle à son couteau, prête à attaquer. Ils arrivent bientôt à leur hauteur, et Charlie perd toute notion du temps en même temps qu'elle perd conscience de la présence de l'homme à ses côtés. Elle se débat comme une folle contre les morts qui l'attaquent, plantant son couteau dans des crânes, encore et encore, tandis que son "acolyte" fait certainement pareil de son côté. Lorsqu'ils ont terminé leur besogne, non sans avoir frôlé la morsure plusieurs fois, Charlie est épuisée, et sent sa tête tourner à cause du manque de nourriture. Des corps s'empilent devant eux, comme le trophée de leur court moment de trêve. Charlie baisse un peu sa garde, et seul le temps lui dira si c'est une erreur. Dans le silence baigné de leurs deux respirations saccadées, elle s'accroupit près des morts pour fouiller leurs poches. « Wow.» lâche-t-elle sarcastiquement, alors qu'elle tombe, dans la poche d'une chemise, sur une boite de tic-tac à moitié vide. Elle en met quelques uns dans sa bouche et lance la boite au dealer. « C'est pas de la dope, mais c'est déjà ça non? » s'amuse-t-elle à lui dire, essayant d'oublier qu'il pourrait très bien avoir envie de la tuer, à ce moment même. Les tremblements ont cessé, c'est déjà une victoire, mais l'inquiétude demeure, tandis qu'elle continue à fouiller les dépouilles.

Emi Burton
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Aaron M. Grewal
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MessageSujet: Re: It's been a while - Charlie & Aaron -   It's been a while - Charlie & Aaron - EmptyDim 12 Avr - 17:06

It's been a while

Charlie & Aaron


« Never thought that you'll survive. »
Je n’ai pas pour habitude de me moquer, notamment pas de la gente féminine, du moins pas très méchamment, leur accordant plutôt mon ignorance lorsqu’elles m’importunaient. Mais, celle qui me faisait actuellement face était une exception et elle ne semblait pas vraiment apprécier le fait d’en être. Allais-je me calmer pour autant ? Pourquoi lui faire ce plaisir ?
Je n’ai pas pour habitude de me réjouir de quelque chose, seul Seth parvient réellement à m’arracher un sourire. Mais remarquer la pointe de peur dans son regard ne me déplaisait pas. Notre altercation remontait peut-être à longtemps, l’avait peut-être moins marquée que moi, mais je n’avais pas oublié. Alors je m’en amusais aujourd’hui, même si la situation ne prête pas aux rires en réalité.

Allais-je lui faire du mal ? Je pourrais, mais ne serait-ce pas un tantinet trop dur pour une gamine gâtée dans son genre ? Un peu extrême ? J’avais, certes, pas digéré la manière dont elle m’avait traité, mais je n’allais pas lui trancher la gorge pour autant… Ne pas lui tendre la main, par contre, serait un bon compromis… Même si, indirectement, cela revenait à la première idée… Elle rétorqua, retrouvant alors une once de la répartie que j’avais constaté il y a quelques années. « Ah… Charlie... » Voilà donc le prénom qui se rattachait à son visage de poupée malmenée. C’était toujours utile, j’aime savoir à qui je m’adresse. On ne sait jamais.

Puis, elle m’accorda un monologue. Trop de pression la faisant céder et s’exprimer, sans gêne, se laissant aller à ce qu’elle pensait et ce qu’elle avait envie de me lancer à la figure verbalement. Elle parvint même à me faire hausser un sourcil. Même s’il semblait peu rassurant de se retrouver avec un type au passé tel que le mien, seule au milieu de nulle-part avec personne d’autres que les morts aux alentours, cela ne l’empêcha pas de prendre son courage en main pour répliquer. Elle en vint même à me traiter de gamin. Je l’écoutais, restant impassible, ne lui coupant pas la parole, ce n’était pas dans mon habitude, sauf  lorsqu’on m’énervait réellement. Mais j’étais quelque peu intrigué, remarquant en elle une force que je n’aurais jamais imaginée venant d’elle. Certes, j’y avais déjà eu droit avant, mais du temps où il lui suffisait de claquer des doigts pour me virer de devant elle. Là, je ne risquais pas de la laisser tranquille après cela. Même si je n’étais pas hors de moi.

Trois jours sans manger. De quoi expliquer ses traits tirés et les cernes qui alourdissaient son regard. Elle parlait vite, sous l’effet de la fatigue et surtout de son mécontentement de me trouver sur sa route à jubiler. Puis plus rien. Elle s’arrêta au beau milieu de sa lancée. Mais je ne repris pas la parole pour autant. Je regardais droit devant moi, quelque chose avait attiré mon attention, à l’entrée du supermarché. J’affirmais ma prise sur ma machette, mais pas pour assommer et faire taire Charlie, non, plutôt pour me préparer à ce qui avançait vers nous. Un petit groupe de rôdeurs faisait son entrée dans un ronronnement macabre.

Elle lâcha un ‘putain’, pour ma part je continuais de les regarder s’avancer lentement vers nous, puis de plus en plus rapidement en nous voyant, nous sentant de plus belle. Je jetais de vifs coups d’œil à chacun d’eux pour essayer de voir ceux qui allaient plus vite, ceux qui fonçaient dans un caddie ou une caisse pouvant les ralentir… Je jetais aussi un rapide coup d’œil à la jeune fille.
Elle ne fuit pas, elle ne hurla pas, ne pleura pas, ni même ne céda à la panique. Comportement dont je la pensais capable même si ce n’était pas de refus qu’elle s’en passe. Une dizaine de marcheurs c’est une chose, plus ça devient bien plus complexe, même à deux… Mais la réaction qu’elle eut fut bien plus mature, courageuse.

Je fus extirpé de mes pensées en entendant un bruit sur ma gauche, un des bestiaux tendant des mains avides vers moi. Alors la lame de ma machette fendit l’air pour s’enfoncer dans son crâne comme dans du beurre ramolli. Tirant d’un coup sec pour l’y retirer, je m’attaquais par la suite aux autres qui arrivaient. Je dois l’avouer, j’ai dû jeter deux coups d’œil à la jeune fille qui, étrangement, s’en sortait pas si mal malgré ce qu’elle est et sa fatigue. L’adrénaline devait beaucoup aider aussi. Mais en la regardant ainsi se battre pour survivre, je ne reconnaissais plus la personne que j’avais croisée autrefois.

Je m’abstins de lui en faire part une fois que le dernier rôdeur tomba au sol. Un calme plat suivit et je vis Charlie se jeter sur les dépouilles pour fouiller leurs poches. J’essuyais d’un geste la sueur qui perlait mon front, une dizaine de rôdeurs reste un sacré sport… Je ne pus m’empêcher de trouver légèrement inconscient le fait qu’elle se jette ainsi sur le tas de corps. Et si son couteau n’avait pas été planté au bon endroit, ma machette n’avait pas tranchait un crâne mais une gorge ?
Je restais sur mes gardes, regardant autours de nous, vérifiant que la confrontation n’avait pas ameuté d’autres morts et fus distrait par Charlie qui s’exclama  et me lança quelque chose, j’eus un sourire en coin à ce qu’elle dit je m’accordais un bonbon, pas très affamé. J’allais pour parler à mon tour, mais l’un des rôdeurs se redressa, sa gorge à moitié décapité mais apparemment pas suffisamment pour le finir. Il attrapa le poignet de Charlie et j’intervins. Heureusement pas trop loin, je pus attraper le crâne de ce qui autrefois était un homme et planta ma machette dans sa tempe avant de le repousser en arrière : « Voilà. Là il reviendra pas. » Puis je m’éloignais de nouveau, lui relançant la boîte de tic-tac : « T’en as visiblement plus besoin que moi. » Il avait beau en rester que peu, je n’allais pas m’en encombrer. Puis je repris rapidement pour pas qu’elle commence à me saouler avec ce semblant de sympathie qui relevait plus d’une once de pitié qu’autre chose : « Et t’es seule ? Tu n’as pas croisé d’autres survivants sur la route ? » Demandais-je en fouillant moi aussi dans les poches des morts sans y trouver grand-chose pour le moment.

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Charlie Evans
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MessageSujet: Re: It's been a while - Charlie & Aaron -   It's been a while - Charlie & Aaron - EmptyJeu 23 Avr - 0:16


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Fouiller des morts... Ça ne lui serait même pas venu à l'esprit, au début. Lorsque Charlie a découvert comment tuer les rôdeurs pour de bon, c'est-à-dire en détruisant le cerveau, elle ne s'attardait pas sur les cadavres qu'elle laissait derrière elle. Elle aurait eu l'impression de violer une sépulture, un lieu sacré. Puis les mois sont passés, et avec eux se sont envolées les illusions. Il y a eu le viol, et la montée d'un dégoût profond envers tout ce qu'elle a pu croiser sur son chemin, y compris ces morts-vivants, qu'elle regardait autrefois avec plus d’empathie pour les personnes qu'ils avaient été que de crainte pour ce qu'ils étaient à présent. Leur faire les poches n'est donc plus un problème pour elle, même si elle a parfois l'impression d'avoir perdu un morceau de son humanité. Mais il faut bien survivre, et si c'est le prix qu'elle doit payer, elle le paiera, mille fois s'il le faut.

Alors elle fouille, et sans grand succès. Pas d'arme, par de nourriture, rien. Parfois quelques tickets de caisses où l'encre est toute effacée, et elle tombe même sur un petit carnet, certainement un journal intime, qu'elle repose aussitôt. Ce pourrait être eux, ces morts. Pourtant ils sont encore vivants. Et pourquoi? Pourquoi ce dealer, en apparence si banale? Pourquoi elle, cette gamine qui n'était avant rien d'autre qu'un misérable cliché? La chance. Le hasard. Tout comme le hasard qui a poussé leur chemins à se rencontrer de nouveau.

Elle essaye d'utiliser le ton de la rigolade. C'est mal venu, mais c'est le seul moyen qu'elle a trouvé pour détendre l'atmosphère. Il la déteste, très certainement, et elle peut le comprendre. Elle se serait détestée elle aussi, si elle avait été à sa place. Mais en tant d'apocalypse, il n'est pas bon d'avoir des ennemis. C'est surement pour cela que Charlie est sur ses gardes, prête à s'enfuir si jamais il montre un quelconque signe qui l'inquiète. Par les temps qui courent, elle a appris à s'attendre au pire, venant de la gente masculine. Il n'a pas l'air d'être armé d'autre chose que de sa machette, alors au cas où ça tourne mal, Charlie aurait seulement à courir plus vite que lui... C'est avec toute ces idées dans la tête qu'elle a l'esprit ailleurs, et qu'elle ne remarque pas que tout près d'elle, un mort bouge encore. Celui-ci lui attrape le poignet, et avant même qu'elle n'ait pu réagir, le dealer se charge de l'achever pour elle. Charlie est tétanisée un instant, le souffle coupé par la mort qui a été si proche d'elle, il y a quelques fractions de secondes. "Voilà. Là il reviendra pas" dit-il en lui rendant la boite de tic-tac, lui certifiant qu'elle en avait plus besoin que lui. "Merci" se contente t-elle de lui répondre, plus pour le fait qu'il vienne de lui sauver la vie que pour cette pauvre boite de bonbons.

Pourquoi la sauver s'il compte lui faire un quelconque mal par la suite? Cette pensée rassure Charlie, mais elle garde en tête que pour les humains qui restent, tuer des rôdeurs est devenu une sorte d'instinct, peu importe qui ils menacent. Pendant ce temps là, il se joint à elle pour faire les poches de leurs "victimes", et c'est là qu'il lui demande si elle est seule, et si elle a croisé d'autre survivants. Cette question emmène avec elle un lot de très mauvais souvenirs. "Je survis seule, oui. J'ai croisé seulement trois personnes depuis le début de tout ça." avoue t-elle, d'un ton qu'elle veut neutre. Il y a eu les deux monstres, qui lui ont tout pris. Puis son cousin, Sawyer, un être qu'elle pensait ne jamais revoir. Mis à part eux, les seuls contacts que Charlie a pu avoir étaient avec Vadrouille, sa chienne, et elle se demande encore comment elle a fait pour ne pas devenir folle."Pas toujours de très bonnes rencontres." ajoute t-elle, sa voix ne pouvant s'empêcher de trembler à l'évocation de tout ce qu'elle a du endurer. Puis il lui vient en tête l'idée que le dealer n'est certainement pas le genre à parler de la pluie et du beau temps. Alors pourquoi cette question? Elle se dit qu'elle a été stupide, de lui avouer qu'elle était seule. Personne ne lu viendra en aide, et maintenant, il le sait. "T'es le quatrième survivant que je croise. continue t-elle, et je ne sais pas encore dans quelle catégorie je vais bien pouvoir te ranger... se dit-elle, dans un coin de son esprit, les salops ou les bons "Et toi? Tu es seul?" Mine de rien, si elle peut glaner quelques informations, elle le fera. Elle se relève, bredouille de ses recherches. Tout est calme autour d'eux, pas le moindre signe d'un rôdeur en vue. On dirait bien que tout va se jouer d'humain à humain, à présent. Et tout comme les morts-vivants, eux aussi sont bien imprévisibles.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: It's been a while - Charlie & Aaron -   It's been a while - Charlie & Aaron - EmptyMar 12 Mai - 0:41

It's been a while

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« Never thought that you'll survive. »
Je la regardais se pencher sur les corps des zombies, leur faire les poches, jetant de vifs coups d’œil sur les objets qu’elle retirait des poches et des besaces. Rien de bien passionnant, après tout, la chance se fait de plus en plus rare désormais. Puis les plus armés sont moins faciles à avoir que les hommes sans défenses. Bon il faut aussi un certain courage, savoir s’y prendre, avoir la force de planter ces morts une bonne fois pour toute, mais il n’empêche qu’il est rare de tomber sur un mort armé d’une mitraillette et d’un Beretta, plein en plus.

J’ai beau me foutre royalement de cette jeune fille il n’empêche que je lui laisse la totalité des bonbons qu’elle me propose. J’ai peut-être un petit reste d’humanité qui fait la part des choses et qui essaie de ne pas uniquement se baser sur notre altercation passée ? Enfin, il est aussi possible de se dire que ce n’est pas plus humain de la laisser vivre plus longtemps. Après tout, qu’elle qu’il reste à faire ici ? Retrouver un semblant de civilisation ? Peut-être, mais pour quoi ? Pour revenir à ce monde pourri qu’on avait avant ? Sachant qu’avec la présence de ces monstres puants il serait encore pire qu’autrefois ? Non merci.
L’une de nos petites victimes se redresse et tente de copiner avec Charlie, d’instinct je le plante pour qu’il la libère. Elle me remercia, mais je ne relevais pas, me contentant de hausser les épaules avec une pointe de lassitude. On pouvait très facilement en revenir au débat précédent. Être reconnaissant d’avoir la vie sauve pour peut-être connaître bien pire dans les jours qui suivent ? Il y a les rôdeurs et leur faim infinie qui fait des ravages, mais les hommes sont pas mal non plus dans le genre… Seth et moi faisons d’ailleurs parti de ces hommes qui n’hésitent pas à tuer d’autres êtres humains pour survivre. Il faut que je protège Seth aussi.

Je décide de faire la conversation lors de la fouille des corps. Je ne relève pas sa première prise de parole, me contentant de hocher la tête. Je note simplement qu’elle survit seule, la seule chose qui m’intéresse vraiment, au moins je n’ai pas à me demander si quelqu’un va m’attaquer par derrière ou non. Son ton neutre est rassurant, signe que sa réponse lui est venue naturellement, elle ne devait pas se douter de la quête d’informations cachée derrière la question...
Trois personnes, ça va elle avait eu un périple calme. De suite je me dis que ça avait dû être des rencontres plus ou moins tranquilles, après tout, elle était encore en vie. Elle avait beau être emmitouflée dans ses vêtements, elle n’avait pas l’air de s’être pris des coups ou autres, même si la crasse peut beaucoup dissimuler. Bref, la tonalité de sa voix et la simplicité de sa phrase ne m’alertèrent pas plus que ça. Jusqu’à ce qu’elle laisse échapper la seconde, me faisant relever le nez pour l’interroger du regard : « C’est-à-dire ? » Vu son regard légèrement vague, ma première impression était carrément erronée… Alors je jouais les curieux, sachant que si ce n’était pas joli joli j’allais certainement me faire rembarrer.
Je me redresse et m’étire après avoir fini de fouiller, pour rien, les corps, m’adossant à un pan de mur. Elle me retourne alors ma question et je réprime un sourire avant de la fixer et de dire simplement : « Non. Moi, je ne suis pas seul. » Je continue de la fixer, sentant la tension monter. Après tout, elle vient clairement de m’avouer qu’elle l’était, qu’elle n’avait aucunement confiance en moi et la crainte qu’elle affichait à mon égard montrait qu’elle savait très bien que je pouvais lui faire du mal sans culpabiliser ou hésiter.

Je la fixe, m’amusant intérieurement à laisser planer le doute, détaillant son visage poisseux et ses expressions. Puis, après quelques minutes, me semblant avoir suffisamment jubilé de mon côté, j’ouvris de nouveau la bouche : « Je suis avec mon jumeau. Mais rassure-toi, il n’est pas tapi à l’extérieur à nous attendre. » Seth m’attend, oui, mais dans cette petite cabane qu’on s’est appropriée. J’inspirais longuement, rangeant ma lame, faisant preuve d’un minimum de gentillesse pour qu’elle cesse de stresser et d’être ainsi sur ses gardes. J’avais l’impression que si je me redressais elle allait partir en courant sans demander son reste… « Ne t’en fais pas, j’ai beau être rancunier, je te ferais pas de mal. » Je me frottais le front sans la regarder. Après tout, l’apocalypse semblait m’avoir vengé à sa manière. « Tu ressembles suffisamment à rien comme ça. » Ajoutais-je en la regardant de haut en bas avec un œil moqueur.

Fallait pas non plus qu’elle s’excite, on n’allait pas devenir de grands amis pour autant, disons juste que je décidais, pour l’instant, de lui foutre la paix. Elle avait juste à comprendre qu’à partir de maintenant, si elle me soûle, et bien elle pourra se blâmer elle et elle seule. Tout simplement. Je repensais à son bilan de rencontres. « Trois personnes… T’étais où pendant tout ce temps ? » Questionnais-je. A proximité de la ville il n’est pas rare de croiser des traînards, des pilleurs, des froussards qui espèrent trouver refuge dans les bâtiments en ruine.

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