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 Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.

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MessageSujet: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyVen 12 Sep - 19:01


Roxanne Reed
« Les hommes sont les roturiers du mensonge,
les femmes en sont l'aristocratie.  »

CREDITS @ Abel Hermant (citation)/TUMBLR (images)


NOM(S) › Reed. PRÉNOM(S) › Roxanne.  DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Le 5 juin 1983 à Wasilla. AGE › Trente et un ans.  SITUATION › Veuve. ORIENTATION SEXUELLE › Hétérosexuelle. ANCIEN MÉTIER › Strip-teaseuse. CAPACITÉS › Roxanne est particulièrement intelligente et a soif de connaissance. Elle a donc lu des tonnes de livres, traitant de tous les sujets possible, outre les romans et les légendes, les retenant assez bien. Elle a fini par acquérir des connaissances théoriques en physique et en chimie, ainsi que la fabrication de pièges divers et variés, le bricolage et la débrouille de manière générale. Ce n’est donc que de la théorie, des connaissances accumulées et parfaitement mémorisées. Elle use de tout ce qu’elle trouve, et s’en tire plutôt bien. Elle a également pratiqué l’équitation pendant plusieurs années. CARACTÈRE › Intelligente - Pragmatique - Calme - Egoïste - Curieuse - Menteuse - Créative - Comédienne - Déterminée - Fourbe – Persévérante – Matérialiste. GROUPE › Solitaire (Elle a rejoint en vérité le groupe de Leeroy et Gordon) ORIGINAIRE DE › Kenaï  AVATAR › Natalie Dormer

Comment était votre vie avant ? Une enfance chaotique, des années toutes aussi difficiles après la majorité, et finalement l’acquisition d’un mari fortuné. Cela faisait plusieurs années avant l’épidémie que je menais enfin une vie de rêve. J’ai pu ainsi abandonner ce travail de strip-teaseuse il y a quatre ans déjà, ce qui me convient très bien, afin de devenir une femme au foyer, vivant aux crochets de mon époux. Ça m’allait bien. Il n’était pas violent, lui au moins, et puis j’avais le droit à tout ce que je voulais, des vacances, des bijoux, des livres, des chevaux, Tout. Ouais. C’était bien. Mais c’était avant. Quel est votre état d'esprit aujourd'hui ? Je pense juste à survivre. Je manipule pour ça, c’est épuisant de porter constamment un masque, mais c’est nécessaire. Je n’ai que des connaissances théoriques et c’est pas en balançant des bouquins à la gueule d’un zombie qu’on parvient à le tuer, du coup je compte sur les autres pour ça. Je ne fais pas confiance ceci dit, au moindre problème, au moindre détail dérangeant, je me sauve et je vais voir ailleurs. Progressivement je constate toutefois que ces horreurs me renvoient à mon enfance et à toutes ces années difficiles que je peinais à mettre derrière moi, ce qui m’ennuie, car ça me change, ça me perturbe, ça rend ma survie plus compliquée aussi. Combien de proches avez-vous perdu ? Comment le vivez-vous ? J’ignore ce qui a pu arriver à mon père, mais lui ça fait des années que je ne l’ai plus vu et je me fous bien de savoir s’il est mort ou non, il l’est probablement de toute façon, et tant mieux, il ne méritait pas un autre sort. J’ai cependant perdu mon époux et une partie de ma belle-famille, leur mort est source de nombreux cauchemars, quasiment toutes les nuits. Non pas tant parce qu’ils ont péris, mais plutôt à cause de la manière dont ça s’est produit. C’est à cause de moi. C’est de ma faute, je les ai sacrifié pour sauver ma peau. C’est plus dur à assumer qu’il n’y paraît. Étiez-vous à Kenaï avant d'arriver à Girdwood ? Oui je vis à Kenaï depuis mes dix-huit ans maintenant, avec l'arrivée de l'épidémie je suis restée enfermée dans la demeure familiale pendant deux mois, avant de la quitter seule suite au décès de mes proches. De là j’ai survécu comme je pouvais en rejoignant divers groupes de personnes. Si oui, comment avez-vous vécu votre départ précipité de Kenaï ? C’était nécessaire, du coup je ne me pose pas trop de questions. Je n’étais pas vraiment attachée à la ville, et au contraire ça m’a fait du bien de fuir ce lieu pleins de mauvais souvenirs. Cela ne change rien à ma manière de procéder, tant que je reste en vie, peu importe où ça se passe. Pourquoi n'êtes-vous pas dans un camp ? Car j'ai rejoins un autre groupe, en périphérie de la ville, et ne demeure à Girdwood que pour recruter des personnes que je jugerais intéressante. Du coup je vais à la rencontre d'un peu tout le monde, aussi n'est-il pas avantageux de demeurer à un seul endroit pour le moment. Pensez-vous survivre encore longtemps dans un tel chaos ? Avec ma gueule d’ange, y a pas de raison que je ne puisse pas survivre encore longtemps. Je n'ai pas peur de traîner avec les pires cons, pervers ou psychopathe des environs tant que je peux survivre. Je suis prête à tout, c'est un avantage que tous ne possèdent pas. Advienne que pourra. Combien de marcheurs avez-vous tué ? Honnêtement ? Aucun, je laisse les autres le faire à ma place. Si je n’ai pas le choix, je m’y collerais peut-être un jour mais en attendant ça me va bien. Combien de personnes avez-vous tué ? Une seule, un inconnu nous a réclamé de l’aide. Personne ne s’est senti le courage d’abréger ses souffrances, je l’ai fait. Pourquoi ? Il a été mordu, je n’avais pas le choix.

show me what i'm looking for


« Les parents boivent et les enfants trinquent »

« Roxanne ma chérie, va dans ta chambre. »
Il n’en fallut pas plus pour que la jeune fille, âgée de dix ans à peine, n’obéisse. Il suffisait de cette voix, calme et rassurante, contrastant avec cette étincelle de peur qui faisait luire les prunelles de sa mère, pour que Roxanne ne comprenne le danger. Réel. Contre lequel elle ne pouvait lutter. Se mordant la lèvre, tremblante, la blondinette hoche la tête et part en courant dans sa chambre, s’enfermant dans celle-ci, se jetant à plat ventre sur le lit avant de plaquer un oreiller sur sa tête, tentant de se boucher les oreilles. Mais ça ne suffisait pas. Ça ne suffisait jamais. Elle entendait la voix de son père qui s’élève avec force, menaçante, féroce mais peu assurée. Il peine à trouver ses mots, ou se contente de toujours employer les même, tout ça à cause de l’alcool ingurgité. Trop d’alcool. Vraiment trop. Il accusait sa mère de tous les torts possibles et inimaginables. Ce n’était que des mensonges. Il la traitait de catin, de femme indigne, de menteuse. Il l’accusait de vouloir l’éloigner de sa fille, lui affirmait qu’elle avait oublié qui était le chef dans cette maison. Qui, qui était vraiment le chef ici hein ? Ce fut, comme d’habitude, à l’aide de ses poings que l’homme rappela qui commandait ici. Roxanne entendait toujours, ces coups, les cris de sa mère, les suppliques de cette dernière alors qu’elle tentait de convaincre ou de persuader son mari de cesser de la battre de la sorte. Elle entendait le choc des corps contre les meubles, la vaisselle qui se brise, les pleurs. Tant ceux de sa mère que ceux de son père, quand ce dernier finissait par se calmer, prenant conscience de ce qu’il venait de faire. Et il s’excusait, affirmant être fou amoureux d’elle, promettant qu’il ne boirait plus, que cela ne se reproduirait plus. Il la suppliait de rester, de ne pas l’abandonner. Il avait besoin d’elle. Roxanne n’a jamais compris ce qui avait poussé sa mère à demeurer auprès de son époux durant toutes ces années. Probablement faisait-elle cela pour protéger son enfant, pour lui éviter de subir la colère de l’ivrogne qu’il était. Mais si c’était pour la défendre… Pourquoi s’être suicidée quatre ans plus tard ? Pourquoi ne pas avoir tenté d’en parler à quelqu’un, pourquoi avoir préféré se tailler ses veines à elle plutôt que celles de cet homme si brutal ? Pourquoi l’avoir abandonné aux mains de ce père si peu aimant, trop occupé à vider les bouteilles pour se soucier de sa propre fille. Roxanne ne sait pas, et si elle avait compati à la douleur de sa mère pendant des années, si elle l’avait béni pour cette protection offerte, pour ce corps qui servait de rempart et la protégeait des coups, ce fut bien vite la peur et la rancœur qui balaya tout ça. Car désormais, la demoiselle était seule. Terriblement seule. Et elle non plus ne trouva pas le courage d’en parler à qui que ce soit.

A quatorze ans, la demoiselle s’avère être un concentré d’intelligence, et ce depuis longtemps. Les bonnes notes se succédaient à l’école (ce qui durera jusqu’au bac qu’elle obtiendra avec les honneurs. C’était facile, d’une logique imparable. Elle s’ennuyait clairement, pourtant elle aimait ça, les cours, l’ennui, ses quelques amis. Elle aimait cette ambiance, ce cocon. Elle aimait ce lieu, parce que c’était le seul moment où elle pouvait se tenir loin de chez elle, loin de son père. Ce dernier buvait encore plus depuis le suicide de sa mère, ses colères se faisaient plus fréquentes et désormais c’est elle qui en subissait les frais. Souvent ce n’était que des mots, des injures. Régulièrement des gifles, qui laissaient des marques passagères qu’elle parvenait à cacher aux autres. Elle ne voulait pas en parler, parce qu’elle avait honte. Parce que cet homme parvenait à la faire culpabiliser, lui mettant sur le dos ses problèmes, ses erreurs, allant jusqu’à l’accuser de la mort de sa mère. C’était terrible. Et ce soir encore elle devait rentrer chez elle, la peur au ventre, priant pour que son père n’ait pas bu trop d’alcool aujourd’hui. Au point qu’une fois le seuil de la maison franchie, la jeune fille court se réfugier dans sa chambre, afin de faire ses devoirs. Son père l’ignore, fort heureusement. Elle crut que la soirée se passerait bien, pour une fois, ce qui ne l’empêche pas d’être tendue à table, méfiante, sursautant en voyant l’homme s’emparer du sel un peu trop brutalement. Il puait l’alcool, aussi craignait-elle une crise. Une crise qui finit par tomber, sauf que c’était de sa faute, sa faute à elle. C’est à cause d’elle, car en débarrassant la table, la blonde fut persuadée de pouvoir éloigner la bouteille de whisky au passage afin de s’éviter quelques coups à l’avenir. Sauf qu’il le vit, et aussitôt les doigts de l’homme se fermèrent sur la bouteille, assurant ainsi sa prise sur son bien le plus précieux avant de siffler à l’intention de sa fille :
« Tu comptais faire quoi Roxanne, hein ? Tu trouves que papa boit trop ? C’est ce que tu penses ? C’EST-CE QUE TU PENSES ?
- Non… Non, je suis désolée ! Je… Je croyais que tu avais fini, je voulais juste débarrasser… Je voulais juste… Non, s’il te plait ! »
Elle a peur, les larmes s’écoulent déjà, pénibles et douloureuses. Parce qu’il se lève, la foudroie du regard. Comment un simple regard pouvait-il à ce point l’inciter à se recroqueviller, si bien qu’elle se retrouve contre un meuble, roulée en boule, tentant vainement de se protéger. Comment un homme peut-il à ce point briser sa fille ? Comment peut-il l’attraper par les cheveux, s’attirant ainsi ses cris, pour mieux relever son visage, lui offrant par la suite une gifle monumentale. Comme toutes les autres. C’était habituel. Ce qui l’était moins, ce fut cet excès de rage, tout nouveau. Cette incapacité qu’il avait à se calmer en découvrant qu’il battait sa fille. Non, cette fois il semblait vraiment furieux. Et ça faisait mal. La blonde en pleure, tentant de se protéger, tentant de ramper loin de lui lorsqu’il daigne la lâcher. A quatre pattes au sol, ce fut dans une nouvelle insulte que son paternel lève cette bouteille qu’il tenait, la brisant sur le dos courbé de l’enfant. Elle en crie, elle en saigne, elle en pleure. Et les excuses de l’homme qui se penche sur elle n’y changent rien. Sa façon de l’emmener pour se faire soigner non plus. Un nouveau cap venait d’être franchi, terrible, douloureux. Si certains des éclats de verres plantés dans la chair furent aisés à retirer, le plus large d’entre eux laisse aujourd’hui encore place à une cicatrice blanchâtre à hauteur de son omoplate gauche, fine mais présente tout de même. De nombreux mensonges ont été offerts pour justifier cette marque, mais jusqu'à ce jour la vérité n'a jamais éclaté. Jamais.



Puisses tu pourrir en enfer.
Le mot avait été gribouillé sur un morceau de papier, résumant sa pensée, délaissé sur la table du salon. C’était comme une dernière volonté, un dernier souhait, un concentré de haine et de mépris, de larmes et de dégoût. Quelques mots rédigés, signalant ainsi son départ définitif. Roxanne avait alors dix-huit ans et après avoir récupéré toutes ses affaires, n’hésitant pas non plus à récupérer ce qui pouvait également lui servir ainsi que de l’argent qui ne lui appartenait pas de base, elle quitta la demeure familiale, pour ne plus jamais y retourner. Diplômée depuis peu, elle ne désirait désormais qu’une seule chose : quitter cet enfer dans lequel elle avait évolué, seule, depuis trop longtemps. Alors elle quitta sa ville natale, Wasilla. Elle fait du stop, supplie pour de l’aide, fait les yeux doux pour pouvoir parcourir quelques kilomètres de plus ou trouver un endroit où dormir. Tous les moyens sont bons, peu importe le prix à payer. Elle s’en moque, totalement, plus rien n’a vraiment d’importance, si ce n’est cet objectif, celui de filer aussi loin que possible. C’est ainsi que la blonde finit par s’installer à Kenaï, de là elle devient strip-teaseuse non pas par envie mais bien par nécessité, la jeune femme ayant besoin d’argent, elle n’hésita donc pas à user de son corps pour cela. Progressivement Roxanne prend conscience que la peur que lui avait inspiré son père toutes ces années se muait désormais en une colère sourde, qui gronde en elle, qui se manifeste sous forme de manipulation. Car son père picolait, mais souriait une fois hors de la maison. Son père la battait, mais personne ne le soupçonnait. Alors elle se met à faire de même, profitant des hommes et masquant ses vices sous un sourire de circonstance, jouant avec leurs instincts primaires. C’est baiser, avant de se faire baiser. Et cette mentalité la suit encore aujourd’hui, cette mentalité l’a poussé à ne jamais aimer, se contentant de relations sans avenir ou de coup d’un soir pendant des années. Jusqu’à ses vingt-sept ans. Car cette année là, elle le rencontre, lui. Andrew.



Un homme charmant, distingué, mais surtout particulièrement riche. Roxanne n’hésite pas une seule seconde, passant ainsi tout son temps avec lui, bien vite il se met à la combler, lui offrant des cadeaux, s’assurant qu’elle ne manque de rien, l’arrachant à cette vie de strip-tease afin de prendre soin d’elle. La jeune femme ne s’en plaint pas, satisfaite de cette vie ô combien meilleure qu’il semble lui promettre. Il est fou, fou d’elle, fou d’amour. Les sentiments ne sont pas partagés cependant, bien qu’elle lui fasse croire le contraire en s’installant avec lui à la périphérie de la ville. Seul l’appât du gain la motivait, au point qu’à vingt-huit ans, elle en vient à l’épouser. C’était rapide, c’était fou, un risque d’après la famille d’Andrew. Mais que voulez vous… « C’est le coup de foudre. » Comme elle le dit si bien, la sentence accompagnée d’un large sourire et d’un regard brillant vrillé sur cet homme qu’elle prétend aimer. C’était si simple. Et la vie n’en fut que plus belle. Roxanne se retrouva donc à vivre dans une maison absolument somptueuse, gigantesque. Son gagne-pain fut ainsi laissé de côté et elle se contentait de vivre aux crochets de son époux. Elle profitait de son argent, de ses cadeaux, de cette immense bibliothèque à portée de main qui lui permettait de rassasier sa soif de connaissances et de lecture. Elle ne s’arrêtait pas, enchaînant les livres, enchaînant les apprentissages aussi. La blonde profite de son temps libre pour écrire, pour dessiner et peindre, un domaine dans lequel elle s’avère particulièrement douée. Cette créativité est purement personnelle, elle n’essaye pas d’en tirer le moindre bénéfice, cela avait juste le don de la détendre. Elle se met aussi à l’équitation, a tenté le piano même si elle a cessé de jouer de cet instrument assez vite, malgré de nets progrès. Il s’agissait là d’une vie de rêve à ses yeux, dépourvue de violence ou d’abus. Elle dominait. Elle maîtrisait. Sa belle-famille, longtemps immiscée dans les affaires d’Andrew, fut assez vite évincée par la jeune femme qui se plaisait à tirer les ficelles en douce. Chaque décision que prenait l’homme devait répondre à ses besoins à elle. C’était aussi simple que ça. Jusqu’à ce que l’épidémie apparaisse.



« Il… Il est mort… Ils sont tous morts. Tous…
Sa voix n’est que murmure, et se transforme finalement en sanglots, violents, irrépressibles. Faux. Elle pleure pour de faux, souffre pour de faux. Fragile, douce, angélique. Qu’elle est belle quand elle pleure, si sensible. Comment résister ? Les hommes qu’elle a rejoint, eux, ne résistent pas. Ils la consolent, la rassurent, agissant comme ils le peuvent au vu des circonstances. Ils la protègent, la gâtent. Cette femme qui avait trop souffert, qui en avait trop vu. Pourtant elle est là, elle leur raconte, ses prunelles bleutées rougies par les larmes qui coulaient, humidifiant ses joues, ses lèvres. D’un revers de la main elle tente d’en effacer les traces, repoussant ensuite sa chevelure blonde en arrière, reprenant la parole afin d’expliquer son histoire. On… On s’enfermait à la maison, on en sortait que quand c’était nécessaire, pour chercher ce dont on avait besoin. On était en sécurité, au début en tout cas, et finalement ils ont fini par rentrer. Ces… Ces choses. Elles sont venues, elles ont tout détruit au passage, balançant les meubles au sol, brisant ce qui se trouvait à leur portée. Ils nous cherchaient, nous, nos cœurs battants, nos cris effrayés. C’était la panique. On… On savait pas se défendre, on a jamais appris ! Ils se sont jetés sur eux, mes beaux-parents, j’entendais les cris, la chair qu’on arrache, les… Elle inspire, difficilement, ravalant un nouveau sanglot, soupirant en sentant la main d’un des hommes se poser sur la sienne, rassurante. Alors elle poursuit, toujours dans un souffle. Il n’y avait plus que lui et moi, mon époux qui… Il voulait me protéger, et c’est ce qu’il a fait. Il a donné sa vie pour moi, pour que je puisse m’enfuir, pour que je sois sauve. C’était… C’était un grand homme. » Les excuses et les condoléances fusent, alors que Roxanne se calmait progressivement, prenant son temps, s’assurant jusqu’au bout du bon fonctionnement de sa comédie. Elle s’autorise un sourire triste avant de laisser la glace de ses yeux se heurter au feu face à elle, censé la réchauffer, ses doigts se refermant sur son alliance, jouant avec, la faisant tourner doucement. Elle n’avait pas menti, pas vraiment. Sa belle-famille avait bel et bien péri, de même qu’Andrew. Ce qu’elle ne leur a pas avoué toutefois, c’est qu’il ne s’était pas sacrifié. Elle l’avait contraint à le faire. En même temps, il avait été si stupide. A se mettre ainsi devant elle, à reculer tout en l’incitant à faire de même, malgré ses plaintes à elle. Cet idiot avait agi ainsi jusqu’à ce que le dos de la blonde ne se heurte à un mur. Il venait de bousiller leur seule chance de retraite, car désormais il n’y avait plus qu’une sortie, barrée par ces zombies qui s’approchaient.

Sa vie était en jeu, aussi n’avait-elle pas hésité. Roxanne l’avait obligé à s’avancer, elle l’avait poussé, le livrant ainsi à ces dévoreurs de chair, sans aucun scrupules. Ils se sont jetés sur lui, créant ainsi une brèche dans ce barrage qu’ils avaient formé, lui offrant ainsi une porte de secours. Elle avait foncé, sans hésiter, ignorant les cris de douleurs de son époux, ignorant les insultes qui avaient fusé à son égard au passage. Traîtresse. Trainée. C’est amusant, de constater que même aux portes de la mort, victime d’une douleur sans pareil, il parvenait à formuler ces deux mots, l’un plus joli que l’autre. Mais ça, ce qui s’était passé, c’était son secret à elle, qu’elle ne comptait pas livrer. Quoi qu’elle en dise, peu importe la femme qu’elle a été et qu’elle est encore aujourd’hui, elle ne peut s’empêcher d’en faire des cauchemars. Elle se revoit, continuellement, en train de le livrer pour sauver sa peau. Elle entend continuellement ces deux mots, hurlés, remplis de haine et de tristesse, elle en percevait le goût amer de la trahison. Et à cela s’ajoutait parfois d’autres rêves, aussi douloureux, où elle se revoyait enfant, enfant et battue. C’est probablement la situation qui veut ça, le chaos ambiant qui ravive les vieux souvenirs. Car elle a beau faire semblant, elle a beau chercher les meilleurs survivants afin de vivre près d’eux pour vivre un jour de plus, elle n’en reste pas moins terrifiée, intérieurement. Comme lorsqu’elle était petite, incapable d’agir, de se défendre. Elle ne pouvait que subir. Alors la blonde faisait de son mieux, masquant ces sentiments comme elle masquait absolument tout le reste. C’était une seconde nature, une deuxième peau, un autre visage. Et elle s’y accrochait, plus que jamais. C’est ce qui la pousse à profiter des provisions de ce groupe qu’elle a rejoint, elle jouit de leurs biens, de leurs réserves et lorsque, quelques jours après, la jeune femme prend conscience de l’inutilité soudaine de ses nouveaux compagnons, elle se décide de partir en pleine nuit, les abandonnant afin de chercher un meilleur groupe. C’était ça la vie, et ça le serait toujours, même dans ces circonstances : Baiser avant de se faire baiser.

i write sins not tragedies
PSEUDO › Drathir PRÉNOM › Loreline PAYS › France AGE › Bientôt 20 ans. OU AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM › C’était grâce à Roy ♥️ VOTRE AVIS DESSUS › Il est tellement génial que j’ai décidé de me faire un DC, le truc qui m’arrive tellement rarement quoi ** Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2291585000 VOULEZ-VOUS RÉSERVER VOTRE AVATAR› Oui s’il vous plaiiiiit. LE MOT DE LA FIN › Je vous kiffe toujours autant ♥️ VOTRE PERSONNAGE › Alors Roxanne c’est avant tout une bonne comédienne qui n’hésite pas à enchaîner les masques pour obtenir ce qu’elle désire : protection, faveurs, la dernière barre au choco’ etc… Que ce soit en jouant les filles fragiles et sans défenses ou les femmes fatales tout de même à la recherche d’un homme apte à la protéger, tout est possible. C’est son moyen de se protéger et de rester sur ses gardes. De ce fait elle ment souvent, cela lui permet également de ne pas trop s’attacher aux gens, ce qui facilite le moment où elle passe d’une personne à une autre toujours dans le but de survivre et d’avoir un train de vie le plus correct possible.

Elle vit à Kenaï depuis qu'elle a dix-huit ans et a survécu durant l’épidémie avec son mari (rencontré il y a quatre ans et épousé l'année suivante) et sa belle-famille pendant les deux premiers mois, avant que tous ne se retrouvent tués par les rôdeurs. C’est depuis cet instant qu’elle se débrouille seule, et à partir de là elle a enchaîné les rencontres/manipulations pour s’en sortir au mieux. Vous pouvez donc jouer sur cette période pour dire que vous avez accueilli ce joli minois mais qu’il s’est volatilisé un matin sans explication valable (elle vole rarement des choses au passage, même si ça arrive, ce qui n’empêche qu’elle aura bien profité de vous avant déjà). Ou bien la garce vous aura laissé tomber et ce sera enfui en courant en voyant que vous n’êtes pas un si bon tueur de zombies que ça et que vous êtes sur le point de crever 8D Enfin il est également possible de l'avoir connu avant l'épidémie.


Dernière édition par Roxanne Reed le Jeu 18 Sep - 15:50, édité 4 fois
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Evangeline Porter
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyVen 12 Sep - 19:05

Keuah encore toi Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 1495645072 ?
Non je plaisante, Nathalie rox' du poney Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 78520365
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyVen 12 Sep - 19:06

    NATALIE I love you (Nous faudra un lien parce que cette nana va rejoindre le HG cast et qu'elle est juste Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 979505965)

    Sinon REBIENVENUE sur le forum ! Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 78520365
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyVen 12 Sep - 19:17

Tu connais la maison Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 52279783 Celle de Saffron surtout
So re-bienvenue, et bon courage pour ton perso Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 567299702 Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 1423737011
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyVen 12 Sep - 19:30

OK ce personnage promet d'être parfait, j'aime grave son caractère Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2291585000
Amuse-toi bien avec la belle toute nue Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2602271797
Et ne tue pas de marmottes avec elle Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 789574459
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyVen 12 Sep - 19:47

Merci mes amours Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2291585000 Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2837986360
Jake, aucun soucis pour le lien, on verra ça quand j'aurais fini alors o/
Ozzy, arrêteeeee tu me fous la pression, on verra ce que ça donnera /PAN/ Mais promis je tuerais pas de marmotte, je viendrais roucouler près de toi plutôt Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 52279783
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Sawyer Hunton
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyVen 12 Sep - 20:29

Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 567299702 Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 567299702 Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 567299702 Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 567299702 Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 567299702.............
QUE DIRE ELY ? Je vais te groupiser à mort (certes, ça ne se dit pas Arrow) et tu dois absolument me garder un lien bien au chaud, bien joli comme il faut. Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2291585000
Rebienvenue, t'es trop boooooooooooooooooone ! Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 3718933775
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyVen 12 Sep - 20:34

Rebienvenue ! I love you
Natalie + Roxanne + le titre Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2291585000 que de bons choix !
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyVen 12 Sep - 21:25

Bordel c'est pas juste. Depuis le teeeeeeemps que tu m'as promis une strip-teaseuse je peux même pas sauter dessus quoi ! *pan* Du coup le marché tiens toujours madame, je n'oublierais pas. 8DD


Je ne te souhaite pas la bienvenue, tu connais que trop bien la maison maintenant. ♥ (tu vois j'ai bien fais de ramener tes fesses ici)
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyVen 12 Sep - 21:28

Merci Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2291585000 ♥️
Saw : Tu peux faire de moi ce que tu veux, chuis open tu le sais bien Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 52279783
Roy : T'inquiètes toi, je te ferais une foutue strip-teaseuse/prostituée/tout ce que tu veux, qui viendra t'allumer et t'arracher à une vie de couple (genre dix ans de mariage et deux enfants, sisi) pour te montrer ce que c'est une vrai femme 8D Et j'avoue, heureusement que tu m'as fait découvrir l'endroit **
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptySam 13 Sep - 7:19

Toi, moi (enfin Callum) et un lien Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 3040401692 t'as pas le choix je t'obliges !
Rebienvenue parmi nous Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2837986360
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptySam 13 Sep - 9:21

Natalie, je l'aime tellement Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 4163081705
Rebienvenue parmi nous Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 78520365
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptySam 13 Sep - 23:42

Rebienvenue I love you
T'es sexy, tu sais ? Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2250182569 Arrow
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyJeu 18 Sep - 15:06

Merci vous tous, vous êtes trop mignon Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 1218838536
J'ai fini ma fiche mais désolé y a eu un changement de programme, elle sera pas à l'hôtel ! Bon ça l'empêchera pas d'y foutre les pieds assez régulièrement je pense, mais voilà 8D
Ceci dit si il y a toujours des volontaires, je prends des liens avec chacun d'entre vous Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2291585000 Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2837986360
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. EmptyJeu 18 Sep - 15:39

Quelle fiche, quelle fiche! Mes aïeux! Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 2602271797
Je valide, bon jeu parmi nous, et puisse le sort t'être favorable Roxanne manipuler tout plein de monde Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. 52279783
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MessageSujet: Re: Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight.   Roxanne ▬ You don't have to wear that dress tonight. Empty

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