Comment était votre vie avant ? plutôt mouvementée, incertaine et dangereuse et mortelle, mais pas de la même manière qu'aujourd'hui. Je faisais partie d'une unité d'élite de l'armée américaine, du coup forcément, mon jour à jour ne se révélait pas des plus ... tranquilles. Mais cette vie me plaisait, le sentiment de mettre ma vie en danger tous les jours pour mon pays, de risquer ma peau en compagnie de mes compagnons d'armes, tout ça me manque terriblement. J'ai depuis mon plus jeune âge été attiré par l'armée, par les images que je voyais à la télévision, sur internet. Alors je n'ai pas hésité une seconde à m'engager dans la marine de guerre des États-Unis à peine mes dix-sept bougies soufflées. De toute façon je n'étais pas voué à de grandes études, alors je me suis plongé corps et âme dans l'US Navy. Le parcours fut difficile, l'entraînement intense et épuisant tant moralement que physiquement. Puis vinrent les premiers engagements à l'étranger, les premiers morts, les premiers disparus. Mais cela ne vous intéresse sûrement pas, tout ça c'était avant, lorsque l'ordre régnait encore sur la terre.

Quel est votre état d'esprit aujourd'hui ? je commence gentiment à me faire à tout, mais ce fut ô combien difficile ! Imaginez-vous, j'étais habitué à toujours pouvoir compter sur quelqu'un pour me couvrir le cul, à faire confiance aveuglement en mon équipe, en mes frères d'armes. Me retrouver tout à coup seul fut un coup terrible, d'autant plus que l'armée s'est complètement désintégrée, démembrée. Plus aucun ordre, plus aucune ligne hiérarchique. Donc oui, au début de tout ce bordel j'étais complètement paumé, désorienté, sans savoir quoi faire. Mais des situations de merde j'en ai connu, donc je me dis que c'est pas celle-ci qui va me tuer, enfin je crois. Après tout j'ai un bel arsenal d'armes que je maîtrise à la perfection, un entraînement parmi les meilleurs au monde, donc pourquoi avoir peur ? Je suis désormais déterminé à ne pas me laisser abattre, et même si je râle tout le temps, je survis, je m'efforce de vivre au jour le jour, de profiter des instants où il n'y a pas des rôdeurs grognants et puants dans les parages.

Combien de proches avez-vous perdu ? Comment le vivez-vous ? c'est assez difficile à dire. Depuis mon intégration chez les SEAL, je ne voyais presque plus ma famille, à Fort Worth. Mon père tenait un ranch familial, vous savez avec les longhorns, les chevaux, le bétail et tout ça. Ma mère ? Une dentiste plutôt réputée dans la ville, une femme généreuse et toujours à l'écoute. Celui que je voyais le plus c'était mon petit frère, de cinq ans mon cadet, un étudiant en sport complètement fou, avec lequel je passais de supers moments pendant mes permissions. Je le voyais quatre à cinq fois par année, deux fois moins pour mes parents. Depuis que l'épidémie a éclatée, je n'ai plus aucune nouvelle, mais mon père possédait une bonne réserve d'armes, et son domaine clôturé devrait lui permettre de survivre quelques temps. J'espère en tout cas. Du coup je me suis persuadé que ma famille est encore en vie, même si rien n'est certain. Mais gardé espoir ne tue personne, n'est-ce pas ?

Étiez-vous à Kenaï avant d'arriver à Girdwood ? non, je n'ai jamais mis les pieds là-bas.

Si oui, comment avez-vous vécu votre départ précipité de Kenaï ? /

Vous sentez-vous bien dans votre camp ? /

Pourquoi n'êtes vous pas dans un camp ? peut-être parce que j'ai, en quatre mois, failli être tué deux-fois par des types m'assurant qu'ils voulaient former une petite communauté, que plus on est plus on a de chances de survivre ? J'y croyais au début, vraiment. Mais pas deux sans trois, du coup je me refuse à intégrer à nouveau un quelconque groupe, du moins pour l'instant. Je me suis donc barricadé pour dans une un petit immeuble de Girdwood, mon propre campement. J'ai obstrué tous les accès au dernier étage, ne me laissant que deux chemins de sortie, ou d'entrée. Et puis en étant seul je n'ai aucun risque de me faire trahir, de me faire égorger ou dépouiller pendant mon sommeil. Je ne compte que sur moi, et ça me convient parfaitement.

Pensez-vous survivre encore longtemps dans un tel chaos ? tant que j'ai des munitions, et j'en possède beaucoup, je ne vois pas comment un rôdeur pourrait m'approcher. Et puis même une fois tout ça épuisé je peux toujours compter sur le combat rapprocher pour m'en sortir. Niveau vivres ça va, Girdwood semblant ne pas encore avoir été pillée. Du coup les conserves foisonnent dans les placards, j'en ai même déjà constitué une petite réserve en vue des périodes plus difficiles. Et pour l'eau je n'ai pas à me plaindre, il y a un puis vers la clinique, même si des empreintes indiquent que beaucoup de monde y passe. Je me fais discret, tout simplement. Ça augmente tellement mes chances de survie.

Combien de marcheurs avez-vous tué ? beaucoup, je n'ai jamais tenu le compte.

Combien de personnes avez-vous tué ? malheureusement, pas mal aussi.

Pourquoi ? j'étais militaire, j'ai déjà officié à l'étranger dans le cadre d'une guerre, alors ne cherchez pas plus loin. Mais depuis le début de l'épidémie on a tenté de me tuer deux fois. Donc par deux fois j'ai dû mettre fin à des vies humaines pour sauver mon cul.

show me what i'm looking for

† Isaac est né et a grandi à Fort Worth, en plein Texas, et y a passé toute son enfance. Il adorait se rendre là-bas, surtout dans le ranch familial, une à deux fois par année. Mais ça c'était avant que l'épidémie n'éclate. † Son père a hérité du ranch de son propre père, une grande bâtisse entourée de champs à perte de vue. Ceux-ci sont peuplés par d'énormes troupeaux de Longhornes, une race bovine typique du Texas, surveillés par les employés à dos de chevaux. C'est dans cet environnement idyllique, du moins de son point de vue, qu'Isaac a grandit, aidant son père après les cours, s'impliquant, plus par jeu que par nécessité, à s'occuper du bétail. Ou alors n'était-ce là qu'un prétexte pour chevaux librement dans les grandes pleines. † Sa mère, une dentiste réputée officiant à Forth Worth, était très proche de son fils. Malgré sa désapprobation a ce qu'il intègre l'armée des États-Unis, elle a toujours appuyé Isaac, n'hésitant pas à lui écrire et à lui envoyer des paquets régulièrement. Il n'a d'ailleurs jamais oublié de lui ramener un petit cadeau local à chacun de ses engagements, comme pour lui prouver qu'il pense toujours à elle. Et elle cuisine le meilleur chili con carne de tout le Texas, alors comment Isaac pourrait-il ne pas l'adorer ? † Isaac est très proche de son petit frère, Oscar. Celui-ci, de cinq ans son cadet, est quelque peu opposé : il a préféré se livrer à des études, notamment dans le sport, chose dans laquelle il excelle. Ayant de nombreux points en commun, les deux frères se voyaient quatre à cinq fois par année, et à chaque fois cela se terminait de la même manière : ils se retrouvaient autour d'un bon barbecue, avant de, chacun sur un cheval, se livrer à des courses dans les pleines texanes. Le tout suivi d'une nuit à la belle étoile, à raconter leurs vies depuis leur dernière rencontre, parlant de l'avenir, du passé et du présent, sans rien se cacher. † Il est entré très tôt dans la marine de guerre des États-Unis, s'engageant dès l'âge autorisé atteint, à savoir ses dix-sept ans. Il n'a jamais voulu faire de grandes études, ne se sentant pas attiré par les bouquins, les prises de notes, les devoirs. Si Isaac se contentait de bosser le minimum pour passer d'année en année, l'armée au contraire l'a toujours fasciné. C'est donc sans grande surprise pour son entourage qu'il quitta le ranch familial pour se rendre à Manama, au Bahreïn. Isaac y intègre la 5^ème flotte des États-Unis, d'abord en tant que simple recrue. † A la fin de son entraînement, et dans le cadre des activités menées par la 5^ème flotte, Isaac effectua des missions dans le golfe Persique, en mer d'Oman et en mer Rouge, sans presque jamais risquer sa vie. Après tout on préférait ne pas envoyer de soldats inexpérimentés mourir pour rien dans des missions plus importantes et donc, dangereuses. Mais ambitieux, Isaac n'a jamais caché son envie d'aller plus loin, d'en faire plus, et d'intégrer les fameux Sea, Air, Land, les SEAL de l'US Navy. Presque trois ans s'écoulèrent entre le début de sa formation et son premier déploiement en tant que SEAL, Isaac soufflant à ce moment-là ses vingt-trois bougies, un âge relativement jeune pour un soldat de cet acabit. Mais comme le disaient parfois ses supérieurs, le texan semblait fait pour ça, trouvant son bonheur dans ce rythme militaire intense, ce mode de vie dangereux et imprévisible. † Au vu de ses performances sur le terrain, et faisant anciennement partie de la Team 3, basée à Coronado en Californie, Isaac a été muté dans la Team 6. Cela ne vous dit sûrement rien, et c'est tout à fait normal : il s'agit d'une unité secrète, qui sous la nomination de Naval Special Warfare Development Group, lutte contre le terrorisme et effectue des opérations spéciales. Son fait le plus célèbre et marquant ? L'opération Neptune Spear, dont la conséquence finale fut la mort d'Oussama Ben Laden, ennemi numéro 1 des États-Unis après le 11 septembre 2001. Quoiqu'il en soit, rejoindre cette branche fut pour Isaac le fait le plus marquant de sa vie, l'apogée de sa carrière militaire, un seuil inimaginable quelques années plus tôt, lorsque maigre et plein de rêves, il se présenta à la base de Manama. † Il ne parle jamais de ses expériences dans cette équipe spéciale, mais si son intégration au sein des SEAL le changea à jamais, il est bien différent depuis la Team 6. Plus épanoui, plus porté sur les petits plaisirs de la vie. Car après avoir vu et vécu tant d'horreurs, Isaac a appris a chérir chaque instant passé en paix, chaque instant où il ne risque pas de se prendre des balles ou de mourir dans une explosion. Mais le soldat a aussi appris à compter sur ses frères d'armes, pour qui il pourrait mourir, à leur faire aveuglément confiance, plus qu'à sa propre famille. Car après tout c'est bien de cela qu'il s'agit, d'une nouvelle famille. † Lorsque l'épidémie éclata, à mi-mai 2014, Isaac se trouvait en Syrie, dans le cadre d'une traque à un des hommes à la tête de l'État islamique, et ce même si le gouvernement des États-Unis a toujours clamé haut et fort qu'aucune force terrestre n'était engagé. Tel était le quotidien de la SEAL Team 6. Dès la mission réussie, une semaine plus tard, l'équipe à laquelle Isaac était intégrée fut immédiatement rapatriée en Amérique, informée de la situation chaotique créée par l'épidémie. † Isaac fut engagé dans plusieurs missions importantes dans le cadre de l'épidémie, notamment l'escorte et la protection de personnes importantes. En août, son équipe fut envoyée en Alaska, plus précisément à Anchorage, à bord de deux véhicules blindés. Leur objectif ? Une base militaire abritant des scientifiques à rapatrier à la capitale, où leurs connaissances seraient bien plus utiles qu'au fin fond de l'Alaska. Rien de bien compliqué pour deux équipes de huit hommes chacune, confiants et sûrs de leurs compétences. Mais ce fut sans compter sur une catastrophe naturelle, notamment cet éboulement sur l'autoroute. Un des véhicules fut enseveli sous les décombres, tandis que l'autre, celui où se trouvait Isaac, se retrouva les roues à l'air. Et imaginez la tête des SEAL lorsqu'en quittant l'habitacle blindé, ils tombèrent sur une horde de rôdeurs. Résister à cet assaut fut une des choses les plus risquées qu'Isaac eut à faire jusque là, mettant à rude épreuve ses capacités ainsi que celle de son équipe. L'obscurité, la mort et la situation dans laquelle il se trouvait sépara Isaac du reste de son équipe, le forçant à fuir et à se retrancher dans Girdwood, la ville la plus proche. Il retourna sur les lieux de l'accident, fouillant les alentours, mais hormis le corps de certains membres de son équipe et d'innombrables rôdeurs, il ne trouva pas âme qui vive. Ramassant donc le maximum d'armes et de munitions, Isaac retourna à Girdwood, établissant son campement dans le dernier étage d'un petit immeuble. L'espoir de retrouver ses camarades en vie diminua d'heure en heure tandis que ses appels radios restaient vains, le laissant seul dans une ville inconnue. † Il se contente pour l'instant de survivre au jour le jour, espérant que ses appels radios reçoivent un jour une réponse. Car depuis que le téléphone satellite lui permettant de communiquer avec sa hiérarchie s'est perdu dans l'éboulement, Isaac est sans contact avec les siens, sa famille, les SEAL.

PSEUDO › acarre PRÉNOM › andré PAYS › suisse AGE › vingt-trois ans OU AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM › via bazzart VOTRE AVIS DESSUS › il est tout simplement magnifique, et puis le contexte quoi VOULEZ-VOUS RÉSERVER VOTRE AVATAR› oui LE MOT DE LA FIN › / VOTRE PERSONNAGE › uc.

HAN UN SUISSE, viens on fait des babies entre helvétiques
Bienvenue parmi nous excellent choix d'avatar au passage, j'ai hâte d'en savoir plus sur ton perso
(et ma proposition indéscente tient toujours >>>)

DANIEEEEEEEL
Ce choix d'avatar est juste divin!!
Bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche!!

Bienvenue sur le forum ! ♥
Bon courage pour ta fiche et j'approuve, c'est un super choix d'avatar **

Oh, le joli Daniel.
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche , hâte de voir ce que tu nous réserves avec ton personnage.

Rox ; owi des bébés suisses *excited*
Sawyer ; oooh Derek *inlove*

En tout cas merci beaucoup pour cet accueil, cest gentils ♥ et content que l'avatar vous plaise !

Par contre c'est moi où les smileys ne s'affichent pas ?

Ouais on rencontre un petit problème avec les smileys mais on essaie de régler ça, c'est un peu embêtant xD

EDIT : Ta fiche est parfaite, j'adore le parcours militaire d'Isaac
Bon jeu parmi nous!

Merci beaucoup, c'est du rapide huhu :) Content que ça te plaise.