Rafaël Lebel.
''I have not broken your heart - you have broken it; and in breaking it, you have broken mine.''
Nom › Lebel : nom à consonance française, purement hérité du patriarche québécois. Quelque chose dans ce nom me plaît, je n'ai jamais su expliquer quoi. Prénoms › Rafaël, mais rien à voir avec l'ange. Avec un "f", même, pour que ce soit on ne peut plus simple. Date et lieu de naissance › 15 octobre 1991, au Québec. Age › Vingt quatre ans. Situation › Célibataire endurci. Quoi que, c'est un peu le cas pour tous les mecs encore vivants dans ce monde, non? Orientation sexuelle › Absolument hétérosexuel, malgré les rumeurs qui fusaient au lycée. Ville de départ › Juneau. Ancien métier › Fraîchement diplômé en lettres anciennes et modernes, le genre d'écrivain raté qui n'a pas eu le temps d'exploiter son talent. Capacités › Endurance : en dehors du stéréotype de l'intello mystérieux qui lit des bouquins, j'aime prendre soin de mon corps. Sans avoir forcément un physique d'athlète, je tente de garder la forme. / Connaissances : j'en ai lu, des bouquins. Certains même traitaient de la médecin et j'ai donc acquis quelques connaissances sur plusieurs domaines différents, comme ce dernier. Pas que je sois un as, mais j'me débrouille pas mal. / Caractère : on peut dire que la seule chose positive que mon adolescence m'ai donnée - en dépit de mes facilités à l'école, c'est mon habilité à retenir mes émotions et à faire face aux situations les plus embarrassantes, stressantes ou même complètement incontrôlables d'apparence. Caractère › calme - tourné vers le passé - à l'écoute - aujourd'hui, plein de faux semblants - travailleur - quelque peu fleur bleu - assidu - facilement irritable depuis ce contexte dans lequel on vit - mais doux avec les proches - très (trop) peu sûr de moi et pourtant, fais croire le contraire. Groupe › Deserters. Avatar › Paul Wesley. Crédit › tumblr.
Comment était ta vie avant ? Il n'y aurait pas de quoi écrire un roman sur ma vie quand bien même je rêvais d'être écrivain. J'étais l'espèce de jeune adulte ayant raté la totalité de son adolescence à plancher sur des bouquins et, le pire, c'est que je continuais dans cette direction. J'ai passé deux années de ma vie à travailler sur un mémoire afin d'obtenir un diplôme que je ne pourrais jamais exploiter. La vérité, c'est que le fait d'être intelligent ne m'enchantait pas spécialement. Mais apprendre des choses, constamment, c'était un moyen de m'empêcher de penser. Tout ça me donnait l'impression de remplir mon crâne de connaissances et de faire, de ce fait, sortir toutes les choses qui me faisaient souffrir. La solitude, le fait que mon père et moi n'étions pas proche du tout - il n'avait jamais accepté que je puisse être littéraire. Son projet pour moi, c'était l'armée. En plus, ça rendait triste ma mère et c'était sûrement ce qui me faisait le plus mal. Et puis il y avait Charlie. Que je croisais souvent, avant. Tous les jours. Tout le temps. Qui hantait mes jours comme mes nuits. Que je me savais incapable d'oublier.
Quel est ton état d'esprit aujourd'hui ? Actuellement, je ne pourrais me traiter autrement que comme un lâche. J'ai laissé ma mère dans un endroit pour lequel je ne donne aucune confiance, je suis parti seul et je ne suis pas le genre de mec qui sait comment botter le cul d'un zombie. C'était pas écrit dans mes manuels de fac, ça. En fait, je ne fais qu'errer dans un endroit qui m'est connu mais que je ne reconnais plus. Je ne sais si cela prendra fin un jour, si je serais encore là. Si je le mérite. Et
elle, où est-elle ? Que fait-elle ? Ca me flanquait des frissons rien que d'y penser mais, était-elle encore vivante? J'espère toujours trouver quelqu'un avec qui je pourrais partager un écureuil et qui saura comment nous réchauffer. Malheureusement, avoir été solitaire dans l'autre vie ne m'aide pas à me faire des meilleurs amis ici. Au fond de moi, tous les soirs en m'endormant, j'espère la retrouver. Ici, dehors, saine et sauve. Et peut-être qu'elle me reconnaisse enfin.
Combien de proches as-tu perdu et comment le vis-tu ? Mon père, lorsque l'épidémie a été annoncée, à été appelé en renfort quelque part - je ne sais où, en fait. Je n'ai jamais été très proche de lui, j'ai même, depuis l'adolescence, entretenu une relation conflictuelle avec celui qui espérait mieux pour son fils, qui voulait qu'il soit un vrai mec. Ma mère, elle, n'a pas voulu quitter le Bunker. Je lui en veux tellement de ne pas m'avoir cru et de préférer mourir à petit feu plutôt qu'affronter la réalité. Mais finalement, c'est à moi que j'en veux aussi. J'aurais dû rester pour la convaincre, j'aurais réussi au bout d'un moment. Ou alors, je serais resté. Mais tant pis. Je n'avais pas le droit de l'abandonner. C'était dégueulasse. Puis, Charlie. Je ne peux pas affirmer que je l'ai perdu, parce que je ne l'ai jamais eu pour moi - à mon grand malheur. Mais mon cœur l'a perdu. Si à l'époque je n'avais pas l'opportunité de la toucher ou même de lui adresser un mot, je pouvais tout de même m'assurer de sa sécurité. La voir. Lui montrer que j'étais là. Aujourd'hui, je suis incapable d'imaginer où elle peut bien se cacher. Au plus profond de moi, un sentiment indescriptible me fait penser qu'elle est en vie... Mais comment m'en assurer?
Te sens-tu bien dans ton camp ? Actuellement, je n'ai plus vraiment de camp à proprement parlé. Je croise des gens qui semblent errer comme moi, perdus. J'en croise même du Bunker, qui n'on plus l'air d'ne faire parti non plus. Mais ce dont je suis absolument certain, c'est que même dehors, entouré de ces fous, je me sens bien mieux que dans l'enceinte de cette horrible base où on vous fait croire que la vie est belle, que les hommes sont bons et que tout va s'arranger. Je ne suis pas mal à l'aise dans les rues de Juneau, je connais cette ville par cœur mais, plus le temps passe et plus elle semble changer. Tout semble se détruire, à petit feu, lentement mais sûrement.
Penses-tu survivre encore longtemps dans un tel chaos ? C'est une excellente question. J'ai vécu presque un an protégé par des murs et je sors seulement. Je sais ce qui m'attend dehors, parce que les autres en parlaient, racontaient, se sentaient fiers et se vantaient. Mais parler et vivre, c'est tellement différent. C'est là que mon vrai retour à la réalité opère. Tout ce dont je suis certain c'est que j'espère survivre, pour trouver des informations sur cette Anderson, retrouver ma mère, lui prouver qu'elle n'est pas en sécurité dans ce merdier - encore moins que dehors. Et la ramener avec moi. Puis pourquoi pas, retrouver mon père. Et trouver Charlie. Parce que, à y regarder de plus près, je crois bien que c'est même cette idée qui me tient en vie. Ce but.
Combien de marcheurs as-tu tué ? Je n'ai jamais tué un rôdeur de mes propres mains. Ouais, ça craint.
Combien de personnes as-tu tué ? Si je n'ai tué aucun rôdeur, je n'ai pas tué d'être humain. Quoi que. Ils se ressembleraient presque, aujourd'hui.
Pourquoi ? Malgré le fait que j'ai été tenté un bon nombre de fois, je ne suis simplement pas ce genre d'homme. J'en suis incapable. J'en suis incapable, pour le moment.
show me what i'm looking forAvril 2009."Bonjour, Charlie. Excuse-moi de te déranger mais... Ca te brancherait qu'on aille au bal de promo ensemble?" Non, merde. Ca te brancherait? Sérieusement?!
"Hey toi, tu m'accompagnes au bal de promo?" Bien sûr que non. Comme si j'étais capable de lui parler de cette façon.
"Charlie, tu sais ça fait longtemps qu'on se connait... Nos parents dînent souvent ensemble et du coup, j'ai pensé qu'on pourrait aller au bal tous les deux. Juste, comme ça, quoi..." C'était plutôt pas mal, cette façon de dire les choses sonnait même bien. Pas trop à la Edward Cullen, mais assez poli pour ne pas la brusquer.
Je me regardais une dernière fois dans le miroir, attrapais ma veste en vitesse et filais au lycée, déterminé et avec une certaine aisance dans ma démarche. Tout ça ne durerait pas bien longtemps, je ne croyais pas si bien dire. Quel lycéen parlait encore à son miroir pour s’exercer à inviter une fille à sortir ? Je n'avais jamais eu de rencard, encore moins avec la fille dont j'étais amoureux depuis des années. A mon arrivée, elle était déjà là, entourée de ses plus fidèles amies et de quelques footballeurs. Mes doigts étouffèrent instinctivement le cuir dans ma main et je pris une grande inspiration avant de glisser ma veste sur mon épaule, la tenant de l'index. Mon autre main se glissa dans la poche de mon jean et, une fois arrivé à sa hauteur je percevais déjà une chaleur envahir tout mon visage. Elle me tournait le dos mais je sentais déjà l'odeur sucrée de ses cheveux blonds. Un des sportifs pouffa sans se cacher et fit un signe de tête à Charlie, dans ma direction.
Elle pivota sur elle-même et c'est alors que j'aperçu ses grand yeux, un peu surpris apparemment. Elle était si belle, le visage si pur. Elle avait toujours eu cette élégance naturelle dans n'importe quelle situation. On l'aurait presque cru irréelle, parfois, tant tout ses gestes semblaient n'appartenir qu'à elle. Elle s’apprêtait à ouvrir la bouche, mais je la coupais.
- Ouais euh, salut je... Je voulais. Bonjour au fait. C'était pour te dire que... Je. J'étais là. Non, non, pas du tout! C'est pas ça.
Et plus je m'enfonçais, moins elle semblait m'écouter. Elle me fixa un instant, puis soupira doucement. Il n'y avait pas de doute, je lui faisais littéralement perdre son temps.
- Je voulais te demander si... Ta mère accepterait de venir boire le thé avec la mienne?
Bravo. Un vrai acteur.- C'est elle qui m'a demandé et... Voilà.
Complètement embarrassé, je mimais des petits pas sur place tout en sentant bien mes joues et mon nez chauffer à mesure que les mots sortaient de ma bouche, incontrôlables. J'ai retenu ma respiration pour ne pas en dire plus. Pour arrêter la ridiculisation là où elle avait atteint des sommets.
Je passais une main contre l'arrière de mon crâne, sur mes cheveux, lorsqu'elle ouvrit la bouche, sourcils froncés. "Euh... Oui. Je lui dirais." Puis, elle agita une main devant mon visage ; comme pour me sortir de mes rêveries. Un des joueurs de l'équipe attrapait sa taille et la tirait vers lui, avant de pencher sa tête sur le côté en me défiant du regard. "Je crois que vous vous êtes tout dit, pas vrai? Salut." se permit-il de me dire avec un sourire en coin, celui de vainqueur ; celui que je n'aurais jamais.
Elle mimait de gros yeux, comme pour m'inviter à ficher le camp le plus rapidement possible. Puis, elle tourna les talons et se remit à rire avec son groupe. Je baissais la tête, peu fier et alla m'installer en classe.
Pour quelqu'un comme moi, qui était plutôt censé maîtriser les mots, je m'étais débrouillé comme un pied. Mais c'était elle. Sa voix, son sourire, son regard, sa façon d'être elle. Tout simplement. Elle m'avait toujours fait perdre la minime once de confiance en moi que j'avais et ça n'allait pas en s'arrangeant. J'étais cuit, alors. Un vrai abruti amoureux.
C'était bien la dernière fois que j'essayerais de lui parler. Minable.Début mars 2015.J'étais incapable de dormir. Je tournais, encore et encore dans mon lit bien trop douillet à mon goût, en cette période de... Crise? Allongé sur le dos, fixant le plafond, je pensais.
Je pensais aux derniers mois enfermé ici, dans ce qu'ils appellent le Bunker. De façon ironique, j'imaginais que tout ceci plairait à mon père. Et qu'il serait heureux que je sois enfin "dans les rangs". Pourtant, cette Anderson que j'avais rarement croisé ne m'aurait jamais laissé approcher une arme. Lorsque j'ai emmené ma mère ici avec moi, ils nous ont séparés pendant quelques heures et nous avons subis, chacun, un interrogatoire. C'est après ce dernier qu'ils ont décidés de me confier les soins dits "minimes" ; les petites plaies dues au jardinage, les coupures pendant la cuisine... Parce qu'après tout, je n'étais bon à rien d'autre. Ma mère, elle, faisait la lecture au peu d'enfants présents. Elle leur faisait l'école, plus ou moins. J'avais l'impression qu'elle y prenait goût, qu'elle aimait ça.
Un bruit sourd. Des pas d'hommes armés, ils couraient à coup sûr. Je me relevais, assis sur mon lit et j'attendais. Pourquoi faisaient-ils une ronde dans les couloirs, la nuit ? Qu'est-ce qu'ils manigançaient ? J'ai enfilé une chemise qui traînait, puis, le plus discrètement possible, je me suis avancé jusqu'à la porte. C'était le bordel, apparemment. Je les entendais "crier au loup", ils ne savaient plus où donner de la tête. Ces choses étaient entrées.
Mon sang ne fit qu'un tour. Des rôdeurs, à l'intérieur ? Et ils osaient nous prôner la sécurité, la sûreté ? Ils se présentaient tous comme des héros, mais ils étaient incapable de nous protéger. Juste faire régner l'ordre et tenter de nous faire oublier.
Comment pensaient-ils y arriver? Qui pourrait oublier ce qui se tramait, là, dehors. Juste à côté de nous.Je suis sorti comme un fou de la chambre, et j'ai attrapé le premier venu par le col. Il n'avait pas l'air d'apprécier. Je lui ai hurlé au visage, j'étais en furie. Même si je ne faisais pas le poids face à lui, j'étais incapable de me contenir. Il avait le regard vide, souriait presque. Quel enfoiré. J'étais à deux doigts de lui foutre mon point dans la gueule.
- Bande d'incapables! Vous vous rendez compte de ce que vous faites? Vous voyez dans quel merdier on est, maintenant, à cause de vous? On peut pas toujours jouer aux cartes et fumer des cigares bien tranquillement, mon pauvre ami. Même moi j'aurais fait mieux.
C'est comme ça que tout a vraiment commencé. Je lui avais tenu tête une bonne dizaine de minutes et, perdant patience, il m'avait mit en isolement. Pendant quelques jours seulement, suffisant pour que ma mère les implore de me laisser revenir. Elle leur disait que j'étais juste très fatigué, un peu à cran. Le jugement fut enfin donné et il était sans appel. Le bannissement. J'ai pu revoir ma mère. Je l'ai supplié de venir avec moi, mais rien à faire. Elle était persuadée que mon père viendrait nous chercher. Elle m'en voulait. Elle était incapable de comprendre que j'avais fait ça pour elle, pour nous.
Je la décevais, mais je savais que j'avais fait le bon choix.Fin mars 2015.Quelques semaines sont passées mais moi, je stagnais. J'essayais d'apprendre à chasser convenablement et je tentais surtout de rester en sécurité. C'était un peu de l'utopie, parce que je n'avais pas été confronté à cette jungle.
Avec un bout de bois, je me suis confectionné un espèce de pieu. Je changeais d'endroit tous les soirs et mes vieux démons réapparaissaient. Je voulais de la compagnie mais je ne me sentais pas capable de faire la discussion avec qui que ce soit. Je cherchais encore, inlassablement. Mais je ne savais quoi... La solitude. Encore et toujours. Même dans l'apocalypse.
Ce soir-là, tout changea. Absolument tout. Mes croyances, mon espèce d'espoir infondé, moi tout entier.
La nuit tombait et le froid devenait de plus en plus paralysant. Je cachais mes mains dans mon pull pour essayer de les réchauffer, mais cet air glacial me paralysait complètement. Je sentais des picotements, du bout de mes doigts jusqu'à mon coude. Je me suis assis, baissant la tête, soupirant machinalement. J'avais froid, j'avais faim, j'étais épuisé. Et je ne savais toujours pas ce que j'allais faire. Ils ne voudraient plus de moi, au Bunker. Il fallait absolument que je trouve une solution pour que ma mère accepte d'en sortir et qu'on se trouve un nouveau campement. Mais, en ayant cherché depuis tout ce temps, je n'avais croisé que quelques personnes qui, elles aussi, se demandaient si un groupe était là dehors. A nous attendre. Les autres semblaient vouloir être seuls. Les anciens du Bunker ne me faisaient pas confiance.
J'étais perdu. Perdu et seul.
Un craquement au sol, un grognement. Une odeur nauséabonde me donnant envie de rejeter le seul repas de la journée que j'avais avalé. Un écureuil que j'avais réussi à tuer je ne sais comment.
En relevant la tête, je ne distinguais rien. La nuit était vraiment tombée, elle brouillait ma vision et mon esprit. Je plissais les yeux à mesure que les grognements s’amplifiaient.
C'était un... Marcheur, rôdeur, bouffeur de chair, fantôme ambulant. Tout ces surnoms qu'ils leurs donnaient comme si c'était un jeu.
Ce n'était pas la première fois que j'en voyais un, mais je n'avais jamais été seul, sans défense, la nuit, au pied du mur. Et bordel ce que j'avais peur. Ce que je voulais être fort à cet instant précis, comme ces vrais hommes qui ne craignent rien et qui plantent tout et n'importe quoi dans le crâne de ces monstres. Mais les sanglots me coupaient la respiration et, en me levant, je me sentais déjà vaciller. Il s'approchait et je le laissais faire.
Je ne voulais pas mourir, mais je voulais voir. Je voulais savoir ce que ça faisait, ce qu'on ressentait. A quoi ils ressemblaient, de près. Seulement quelques mètres me séparaient de lui et mes lèvres tremblaient, comme pour étouffer les larmes qui menaçaient de déferler sur mes joues à tout moment.
Tétanisé, je ne pouvais défaire mon regard de son visage décomposé. Qui était-il avant? Il avait sûrement une famille. Un travail. Peut-être même un chien. Une vie normale. Et aujourd'hui, il fallait que je le tue.
Jusqu'au dernier moment, j'ai soutenu son regard - si on pouvait encore l’appeler comme ça. Puis, il a posé sa main sur mon épaule et le claquement de ses dents me fit tomber en arrière. Je reculais à toute allure, autant que je le pouvais, tandis qu'il gisait devant moi à essayer de m'attraper. De m'étriper.
Je ne voulais pas de ce monde, je ne voulais pas vivre ça. Pourtant, j'y étais obligé.
En fermant les yeux, le visage de Charlie m'apparu. Comme une lumière. Comme une nouvelle raison de m'en sortir. Et j'ai couru, j'ai fuis. Comme je l'avais toujours fait auparavant.i write sins not tragediesPseudo › Hirpini
Prénom › Bertille (
)
Pays › France! (aux aaaaarmes, citoyens
)
Age › Bientôt 19 ans (si vous voulez, mon anniversaire c'est le 15 avril
)
Où avez-vous connu le forum › Grâce à Boob/Charlie, au tout départ!
Votre avis dessus › Un peu que j'l'aime d'amour!
Etant admin, il vaut mieux non?
Voulez-vous réserver votre avatar › Ye crois que c'est déjà fait
Le mot de la fin › BANDE DE PETITES MOULES PAS FRAICHES, JE VOUS AIME!
Et avouez, j'suis seksy comme ça aussi...
Votre personnage › Rafaël a toujours été ce genre d'enfant à part. Dès son plus jeune âge, alors que son père avait été muté en Alaska à cause de son travail de militaire, il n'était pas sociable à l'école. Maîtrisant plusieurs langues et ayant des capacités hors normes, il n'a pourtant jamais passé de classe. C'est surtout au lycée que tout s'est gâté. Sa voisine d'enfance, Charlie, la fille sur laquelle il craquait depuis qu'il était capable de se rendre compte de ce qu'était "avoir des papillons dans les ventre" ne lui adressait même pas un regard. Leurs parents s'entendaient bien, ils finissaient souvent par se retrouver autour d'une table mais chaque fois que Rafaël faisait un pas vers elle, Charlie en reculait de deux. Il n'a jamais su pourquoi mais c'était sûrement cette histoire de popularité au lycée et à vrai dire, il était plutôt celui à éviter que le beau-gosse joueur de football. Rafaël a donc passé sa vie à étudier, n'oubliant jamais cette petite blonde qui le rendait complètement chèvre. Puis, les années passent. La fac. Le diplôme. L'épidémie. Ouais, ça on ne l'attendait pas. Celle-ci a causé beaucoup trop de problèmes ; son père a été appelé en tant que militaire pour partir là où c'était vraiment dangereux et Rafaël et sa mère ne l'ont jamais revu depuis. En presque un an. Le jeune homme, d'abord confiné dans le Bunker où il soignait quelques petites plaies de jardinage (il était en quelques sortes infirmier), ne supportait pas ce qu'il supposait être un complot. Il a alors laissé sa mère qui n'a pas voulu le suivre et s'est fait renvoyé après avoir fait mine de voler des médicaments précieux.