Esperanza Devan Araya
Being broken hearted is like having a pair of broken ribs. On the outside, it looks like there’s nothing wrong, but the truth is every breath hurts.
Nom › Son patronyme lui vient de son père, comme pour la plupart des gens. Elle aurait voulu en changer, mais sa mère refusa. C'est pour ça qu'elle s'appelle encore Araya aujourd'hui. Prénoms › Encore une fois son premier prénom lui vient de son père, Esperanza, comme si son nom ne suffisait déjà pas à crier ses origines latinos... Mais au moins sur ce point elle peut utiliser son second prénom, choisi par sa mère celui-ci. Elle se présente donc avec le prénom Devan. Date et lieu de naissance › C'est encore et toujours son père qui a décidé qu'il voulait que sa femme accouche sur ses terres d'origine, c'est comme ça qu'elle a vu le jour un 1 août à Valparaiso au Chili. Age › Parfois elle paraît en faire plus, parfois moins, mais il n'en reste pas moins que Devan est âgée de 26 ans. Situation › Avant elle n'avait pas le temps, ni l'envie de tomber amoureuse, et aujourd'hui, ça reste pareil, il y a des choses plus importes que ça. Du coup pas étonnant qu'elle soit célibataire. Orientation sexuelle › Elle n'a jamais eu de doute sur son hétérosexualité. Ville de départ › Elle était à Juneau, la ville où elle a grandi. Et très exactement aux cotés d'Elizabeth Anderson. Ancien métier › Elle était militaire de carrière, caporale pour être exacte. Capacités › Sa formation de militaire lui a permis d'avoir une connaissance des armes à feu, ainsi qu'un certain esprit logique et c'est également une leadeur née, elle a ça dans le sang. Caractère › sérieuse - froide - calme - crue - réfléchie - autoritaire - protectrice - peu loquasse - forte - refoulée Groupe › Deserters Avatar › La sublime Lindsey Morgan Crédit › Tumbr
situation aAlors que vous vous baladez dans la forêt de Junea, vous entendez un grognement inquiétant. La panique s'installe, vous savez bien que les bois sont dangereux. C'est alors, qu'à quelques mètres de vous, se trouve un ours. Comment réagissez-vous ?Sa respiration est lente et régulière. Elle n’entend que ses inspirations et expirations, autour d’elle tout est silencieux. Tellement silencieux que ça en paraît suspect pour Devan. Elle est partie seule, comme trop souvent, pour aller chasser. Le camp a besoin de nourriture, et comme bien souvent, Devan s’est portée volontaire pour y aller. De toute manière, elle ne laisse pas trop le choix aux autres. Cette gamine au caractère bien trempé en impose, et s’impose, elle est incapable de rester les bras croisés. Une branche lui griffe la joue, déchirant la peau au passage, une petite goutte écarlate se forme avant de dévaler son visage.
« Mais merde putain. » Elle rage pour pas grand-chose, toujours aussi polie... Elle continue d’avancer, jusqu’à ce qu’elle entende des feuilles craquer à quelques mètres derrière elle. Devan se retourne d’un bon, pour faire face à un ours. Un immense plantigrade à la fourrure brune qui la regarde, avant de se dresser sur ses pattes arrières.
« Un ours, sérieux ? Ça regorge de rôdeurs dans le coin, et je tombe sur un putain d’ours ! » Elle n’en croit pas ses yeux, et à vrai dire la peur se fait sentir. Par pur réflexe, elle se met à courir, mais l’animal la suit. Elle est plus rapide que lui, parce que plus petite et agile, et qu’elle arrive à se faufiler entre les arbres et les branches aisément. Mais il est bien plus endurant qu’elle, et elle le sait. Arrivée à hauteur d’un rocher recouvert de mousse, Devan vient s’y dissimuler, accroupie au sol. Elle entend l’ours qui arrive, il n’a pas lâché l’affaire, et ses cris résonnent dans la forêt. La brunette prend son arme en main, elle ne voulait pas tuer la bête, trop grosse pour qu’elle puisse la ramener, donc inutile, mais là elle n’a plus le choix. Lorsque la créature arrive à sa hauteur, Devan, même essoufflée, se redresse, elle pointe son arme et tire trois coups en pleine tête. L’ours s’effondre, mort. Soulagée, Devan laisse échapper un long soupire, elle remet son arme dans son dos, et sort son couteau. Même si elle ne peut ramener l’ours, au moins peut-elle en ramener des morceaux, histoire qu’ils aient de quoi manger pour ces prochains jours. Le plus dur sera de les porter jusqu’à l’orée de la forêt, là où une brouette l’attend.
situation bPendant votre périple de survie, vous entendez un cri aigu, puis des sanglots. Quelqu'un est peut-être en danger près d'ici ? Que décidez-vous finalement de faire ? Vous dirigez vers les pleures, ou bien continuer votre chemin et les ignorer.Ça fait une bonne demi-heure déjà que Devan marche. Elle a croisé quelques rôdeurs, mais a pu facilement les éviter. Et franchement aujourd’hui, si elle peut éviter de devoir faire un massacre ça l’arrangerait. Elle n’est clairement pas d’humeur pour ça, pas aujourd’hui. Des fois, oui, ça lui fait presque plaisir de se défouler sur des rôdeurs, mais pas là. Elle a mal dormi, et sa sœur lui a encore tapé sur le système ce matin, elle est juste fatiguée. Elle est sortie, elle ne saurait même pas dire pourquoi, elle a juste besoin de se changer les idées. Respirer un bon coup, ne plus se sentir oppressée par les murs du musée. Se balader de la sorte c’est presque devenu un privilège, dont Devan savoure chaque instant. Alors qu’elle pense à ne pas pousser sa chance plus loin, et à rentrer au camp, la brunette entend des bruits. D’abord elle croit qu’un rôdeur s’approche, mais ces bruits sont trop humains pour provenir d’un mort. En tendant bien l’oreille, elle peut même discerner des sanglots. Devan soupire, dépitée. Franchement, elle ne sait même pas si elle a le courage d’aller voir de qui il s’agit, ou de quoi... Mais elle est humaine avant tout, et une personne en danger ne peut que la pousser à venir la sauver. C’est son instinct de maman ours qui la fait sûrement agir de la sorte. Protéger tout le monde, même envers son propre bien, c’est sa malédiction. Elle suit les bruits, jusqu’à tomber sur une jeune femme à la chevelure blonde interminable. Elle doit avoir à peine treize ans, elle est recroquevillée contre un arbre, son visage entre ses mains. Devan se précipite vers la gamine.
« Est-ce que ça va ? » La blonde relève la tête, les yeux noyés de larmes, elle hoche la tête doucement.
« Moi c’est Devan, comment tu t’appelles ? » Avant de lui poser d’autres questions, la brune essaie de gagner la confiance de la petite. Elle pose une main sur son épaule, et s’accroupie à coté d’elle.
« Me... Melinda. » Bien à présent elle va pouvoir la questionner, elle semble se calmer peu à peu.
« Dis-moi Melinda tu es toute seule ? Un hochement négatif de la part de la jeune fille.
Où sont tes amis ? Une main tendue vers un corps étendu au sol pour seule réponse. Devan sent que ce n’est pas bon. Elle se racle la gorge et continue son interrogatoire, gardant sa voix douce et calme.
Est-ce que tu es blessée ? » La blondinette hoche une nouvelle fois la tête négativement. Devan soupire de soulagement. Elle se relève, en entraine avec elle Melinda, qui tremble de tout son corps.
« Aller viens ma belle, je vais t’amener chez mes amis. T’inquiètes pas, tu seras en sécurité. » Devan sait qu’elle ne devrait pas amener quelqu’un comme ça au musée. Elle ne sait rien de Melinda, mais elle ne peut s’empêcher de vouloir la protéger. Elle, si jeune, si fragile, elle n’a aucune chance de s’en sortir seule.
show me what i'm looking for
Il y a cinq minutes encore, Devan était encore heureuse de sa note. Elle qui a tant de difficultés en histoire, elle a réussi son examen, et avec fierté elle l'a montré à sa mère. La gamine de dix ans attend avec impatience son père à présent, pour la lui montrer à son tour. Même si jamais son paternel n'a su lui montrer l'amour dont elle aurait besoin venant de sa part, Devan ne peut s'empêcher de l'aimer envers et contre tout. Alors lorsque la porte s'ouvre, c'est presque normal de la voir se précipiter vers lui, sa feuille tendue devant elle
« PAPA REGARDE, J'AI »Sa phrase reste en suspend, lorsqu'elle remarque que derrière l'homme à la carrure imposante se tient une petite fille. Une petite fille aux grands yeux bruns, pareil aux siens, et à la longue chevelure brune, tout comme elle. Mais le plus troublant, c'est qu'elle tient la main de son père, et est collée à lui. Devan sent tout de suite que quelque chose cloche, ce n'est pas normal. Monsieur Araya pousse sans ménagement sa fille, afin de pouvoir accéder à la cuisine, la où sa femme est en train de lire le journal.
« Voici ma fille. Magdalena. » L'annonce est brève, froide, tout comme l'homme qui l'a prononcée. Madame Araya reste figée, cligne des yeux, ne comprend pas ce qu'il vient de lui dire. Devan est envoyée dans sa chambre avec Lena, de là elles ont tout le loisir d'entendre la dispute qui suit. La mère hurle, l'insulte, pleure. Le père crie plus fort et cela suffit à la faire taire. De toute manière, elle n'a jamais eu son mot à dire, et cela ne risque pas de changer aujourd'hui. Sa fille illégitime fera désormais partie de la famille que cela lui plaise ou non. Devan se relève de son lit et jette un regard noir empli de larmes à Lena. Elle ne lui dit rien, mais ses yeux parlent pour elle, elle déteste Lena avant même d'avoir appris à la connaître, et elle ne changera pas d'avis. Jamais.
Ça fait déjà deux ans que Devan s’est enrôlée dans l’armée. Deux années qu’elle a quitté sa famille, pour ne venir la revoir que lors de ses rares permissions. La seule chose qui la pousse à rentrer, c’est sa mère. Ça fait bien longtemps qu’elle n’arrive plus à regarder son père dans les yeux. Cet homme qu’elle juge responsable du malheur de sa mère, alors qu’elle, n’a d’yeux que pour lui. Devan se tient droite et fière devant la porte d’entrée, qu’elle connaît si bien.
« Maman, tu m’as manquée. » Elle la serre dans ses bras avant d’entrer. Toutes les deux rattrapent le temps passé loin l’une de l’autre. Et tout se passe très bien jusqu’au moment où la porte s’ouvre. Cette fois, il n’y a pas de Devan qui accoure vers la porte, ni de gamine inconnue accrochée au basque de monsieur Araya. Non, il y a juste cet homme, toujours aussi imposant aux yeux de Devan, mais que les années ont commencé à marquer.
« Bonjours papa. » Les salutations sont cordiales, et elle n’a pour seule réponse qu’une sorte de grognement.
« Madgalena n’est pas là. Elle arrive plus tard. » Il lui dit ça comme si cela pouvait intéressé Devan. Alors que pour cette dernière le fait que Lena ne soit pas là, ressemble plus à une bénédiction qu’à autre chose. L’homme finit par quitter la pièce et va se poser face à sa télé, et il ne dira plus un mot à sa fille jusqu’au moment de son départ. Mais qu’importe, Devan sait très bien que ça fait des années que c’est comme ça, et elle s’en contente. Moins elle lui parle, mieux elle se porte. De toute manière tout ce qu’elle fait n’est jamais assez bien pour lui. Alors elle continue de discuter avec sa mère, c’est la seule chose qui lui reste de sa famille.
Elle est là, immobile, haletante, tapie dans l’ombre dans l’espoir qu’on ne la voie pas. Ça fait quatre mois. Quatre mois que le monde a viré au cauchemar. Quatre mois que Devan a vu son univers complètement foirer. Vous savez la rumeur comme quoi le gouvernement a un plan en cas d’attaque zombies, c’est une belle connerie ! Une rumeur colportée par une bande de geeks qui veulent prendre leur rêve pour une réalité. Quand les premiers zombies ont été aperçus, les autorités ont tout simplement cru à une belle blague. Et quand tout a commencé à sérieusement partir en couilles, il était déjà trop tard. Devan a été dans les premiers militaires à prendre possession du Bunker. Elle a aussi été la première à voir en Elizabeth Anderson une menace. Instinctive comme toujours, Devan a su descellé en son mentor que quelque chose clochait. Lorsqu’elle a ordonné la reprise d’une partie de la ville, la brune a su qu’il fallait qu’elle parte avant qu’il ne soit trop tard. C’est comme ça qu’elle se retrouve là, cachée dans un buisson, un sac trop gros pour elle dans le dos, un couteau tactique en main. Elle veut partir de là à tout prix, elle sent que cette vie trop belle pour être vraie va virer à l’enfer tôt ou tard. Elle a pris des armes dans l’armurerie après avoir distrait le garde chargé de sa surveillance. Et puis elle s’est barrée. Mais voilà, elle est prise au piège à présent. Il y a deux gardes, deux amis postés là. Mais Devan finit par tenter le tout pour le tout. Elle se met à courir, aussi discrètement que possible. Elle pense que ça va le faire jusqu’à ce que.
« HEY TOI ! STOP ! » Le cri du premier homme déchire la nuit, et Devan a pour seul reflexe de s’arrêter net. Elle sait qu’elle est en joue, alors elle se retourne les mains levées, comme une criminelle. Et elle sait qu’aux yeux du Générale Anderson, elle en est une à présent. Tenter de s’enfuir est une trahison, et le bannissement n’est qu’une fausse sentence pour donner bonne conscience aux habitants du Bunker. Les militaires savent très bien que ceux qui tentent de s’enfuir sont tués tout simplement, les bannir seraient leur donner raison...
« Devan, bordel tu fous quoi ? » Cette fois, c’est le deuxième qui parle. Il n’en croit pas ses yeux. Le Caporal Araya qui tente de s’enfuir... il doit rêver !
« Caporal, vous comprenez bien que nous n’avons pas le choix que de vous escorter jusqu’au Générale Anderson. » Devan sent que la fin à sonner pour elle. Ou presque, ce sont ses reflexes qui reprennent le dessus sans qu’elle ne s’en rende compte. Lorsque sa main se pose sur son bras gauche, le droit vient lui planter son couteau tactique en pleine gorge. Le second ne bouge pas choqué, l’espace de quelques secondes avant qu’il pointe à nouveau son arme sur la fugitive. Mais ce sont quelques secondes de trop, qui permettent à Devan de venir le poignarder à son tour. L’adrénaline et le stress font qu’elle ne réalise pas ce qu’elle vient de faire. Mais elle est assez lucide pour leur planter une dernière fois sa lame, dans le crâne cette fois. Elle ne veut pas que des rôdeurs massacrent tout ces gens. Sa liberté est acquise, mais à quel prix ?
i write sins not tragediesPseudo › Bismuth
Prénom › Laura
Pays › Suisse
Age › 25 ans
Où avez-vous connu le forum › il m'a appâté avec des bonbons dans son van blanc
Votre avis dessus › bof, pas terrible, mais bon on fera avec
Voulez-vous réserver votre avatar › oui
Le mot de la fin › PROUT, trop de distinction en moi
Votre personnage › Devan n'a jamais aimé sa famille, enfin si, mais uniquement sa mère. Elle a toujours voué une haine sans nom envers son géniteur, qu'elle juge responsable du malheur de sa maman. En effet, quand Devan avait une dizaine d'années, ce dernier ramena une autre petite fille à la maison. Une fille illégitime qui venait de perdre sa mère, il l'a imposée à sa famille, sans se soucier des sentiments des deux femmes. Devan s'est engagée dans l'armée pour pouvoir s'éloigner de sa famille et elle s'y plaisait. Dévorée par son ambition, elle ne vivait que pour l'armée, elle y grada d'ailleurs rapidement. Petite protégée d'Elizabeth Anderson, elle était dans le Bunker au début de l'épidémie, mais elle a rapidement compris que tout cela n'était qu'une mascarade. Elle a fui en emportant avec elle des armes et des provisions, et en tuant deux autres militaires qu'elle connaissait. Le prix de sa liberté la hante toujours aujourd'hui. Elle a ensuite trouvé refuge après quelque temps au musée en sein des Deserters, et à son plus grand malheur y retrouva sa demi-sœur...
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j'suis sensée le prendre comment ça ? J'suis moche, c'est ça, hein ?! J'SUIS MOOOOOCHE 
