Nadine Gahalowood Affleck
Unchain My Heart.
Nom › Affleck, de par son mariage. Gahalowood de son nom de jeune fille - qu'elle revendique haut et fort. Prénoms › Nadine. Date et lieu de naissance › 06/03/1980, Chicago. Age › Trente-cinq ans. Situation › Veuve, volage depuis. Orientation sexuelle › Hétérosexuelle, même si elle se sait capable de tout. Ville de départ › Boston. Ancien métier › Responsable d'un restaurant de haute gastronomie française. Capacités › Grande adepte du jogging matinal, Nadine est avant tout endurante (aussi bien émotionnellement parlant que physiquement) mais aussi plutôt agile pour son gabarit, de par son ancien métier et surtout de par sa passion pour la nutrition Nadine saurait vous surprendre si la faim se fait d'actualité. Malgré ses lacunes d'un point de vue des maîtrises d'armes, son mental est tel qu'un revers de couteau serait bien vite arrivé. Caractère › rusée - déconnectée de la réalité - généreuse - opportuniste - loyale - instable - s'adapte rapidement - pessimiste - serviable - paranoïaque. Groupe › Soldiers. Rôle › L'Unité de Subsistance. Avatar › Evangeline Lilly. Crédit › Bazzart, tumblr.
Comment était ta vie avant ? Elle avait de quoi faire des envieuses, à n'en pas douter. Riche responsable d'un grand restaurant de haute gastronomie dont la réputation n'était plus à faire, je ne dirais pas que j'ai roulée sur l'or mais je n'étais pas dans le besoin pour autant. Loin de là. Tout ce que je regrette, ce sont ces si belles années de mariage, qu'un vilain cancer des poumons a écourté. Au moins Nick - feu mon mari - n'a pas eut à subir le déclin du monde.
Quel est ton état d'esprit aujourd'hui ? Je suis sereine. Je doute que le pourcentage que nous représentons, nous autres survivants, soit assez conséquent pour faire subsister la race humaine encore bien longtemps - cinquante ans tout au plus. Mais je préfères me dire que je ne serais plus là lorsque notre semblant de stabilité retrouvée volera une énième fois en éclat. Je ne sais pas si je parviendrais à en sortir indemne, aussi bien que la première fois. Mon moral a des limites, vous savez, et moi en tout cas je le sais parfaitement.
Combien de proches as-tu perdu et comment le vis-tu ? Je ne garde plus aucune liaison avec mes proches d'autrefois. Je n'ai retrouvée aucun d'entre-eux et lorsque l'épidémie s'est déclarée j'étais seule. Mais j'ai de nouvelles connaissances, maintenant, de nouveaux amis. A quoi bon s'appesantir sur le passé.
Vous sentez-vous bien dans votre camp ? Sujet délicat. Un camp est comme une société miniature où chaque personne a et se doit d'avoir un rôle prédéfinit. Sans cela l'entente ne peux guère marcher. Mais, il faudrait être stupide, ou infiniment buté, pour penser que camp signifie liberté, fraternité et avant tout : égalité. Parce qu'il faudra toujours des dominants pour diriger les dominés en soif de règles et de stabilité. Même si ce ne sont que dogmes superficiels. Pour ma part, je me contente de ce que j'ai. J'ai un toit au-dessus de ma tête, une portion convenable dans mon assiette à l'heure du repas et la solitude n'est pas encore ma compagne de route. Et je m'en réjouis tous les jours un peu plus.
Pensez-vous survivre encore longtemps dans un tel chaos ? Aussi longtemps que je ne serais pas livrée à moi-même, je le pense, oui.
Combien de marcheurs avez-vous tué ? Aucun.
Combien de personnes avez-vous tué ? Aucune.
Pourquoi ? L'occasion ne s'est pas encore présentée. De manière générale, je préfères me contenter de sprinter.
show me what i'm looking forNadine, c'est la nana qui sait se fondre dans le paysage, mais sur laquelle votre regard accrochera indéniablement, ne serait-ce qu'une fraction de seconde. Son sourire trop éclatant qui ravage vos derniers instincts méfiants. Ce sourire trop grand pour des circonstances si funestes. Mais alors que certains ont préférés la mort ou bien même la violence pour palier au choc, Nadine, elle, a préférée se refermer sur elle-même. Pas qu'elle puisse fermer les yeux et faire abstraction de la réalité, ça non, mais notre jeune femme a une extraordinaire capacité à passer au dessus de tout ça, à laisser couler les événements comme l'eau viendrait flatter le l'écorce rigide d'un galet sans jamais l’érodé. Pour le simple principe de ne plus s'y blesser. N'y voyez là qu'un exquis esprit de survie.
Avant la contamination, Nadine n'était pas comme cela, bien évidemment. C'est le monde, ce nouveau monde, qui l'a changé. Petite dernière d'une famille banale et sans histoire, Nadine a su se faire un nom par ses propres moyens dans les domaines de la restauration et de la gastronomie. Ce fut lors de ces années étudiantes qu'elle rencontra celui qui deviendra par la suite son mari. Ses études n'étaient même pas terminées qu'elle était déjà fiancée, promise à un grand avenir acidulé. Et cet avenir, elle l'a eut. Tout d'abord cuisinière pour une grande firme de restaurant, elle mit bien vite les pieds dans l'administration et la gestion, ce qui lui valut son poste de responsable. Même si les fourneaux lui manquaient, Nadine a su relativiser ; elle avait enfin trouvé la place qui était la sienne. On avait besoin d'elle. Elle était responsable, garante. C'est aussi de par ces principes aigus et appuyés qu'elle se retrouva enchaînée à un mari souffrant et surtout mourant. Les cancers n'attendent pas avant de vous dérober vos proches. Nadine l'apprit à ses dépends. Après six ans de mariage, alors que la prise de conscience que ses attributs féminins pouvaient lui permettre d'avoir un enfant - sa progéniture à elle, son bébé - lui montait finalement à la tête, voilà que la fatalité voulait que ce cadeau du ciel lui soit -lui aussi- dérobé. L'attente douloureuse dura onze mois. Puis Nick partit là où lui était réservé une place. Là où il serait bien, toujours mieux lotit qu'elle en tout cas.
Nadine n'a jamais su tourner véritablement la page, faire son deuil. Et encore aujourd'hui, ses souvenirs des instants passés avec l'unique homme qu'elle a bien pu sincèrement aimer lui sont douloureux, acides, piquants. Nostalgiques. A vraie dire, si Nadine s'est aussi bien adaptée à la contagion et à ce lambeau de monde que cette dernière à bien voulue lui laisser, c'est avant tout parce qu'elle y voit un nouveau départ qu'elle se languissait de connaître. Son quotidien après la mort de son mari n'avait été qu'un rituel fade et sans couleur, sans goût, sans forme à proprement parlé. Rien qu'un ensemble intemporel qu'il fallait laisser filer. Un ensemble auquel elle n'appartenait pas, auquel elle n'appartenait plus depuis le diagnostic du cancer pulmonaire de son mari. Malgré elle, malgré ses proches, elle s'était elle aussi tarit à petit feu. Elle s'était confortée dans sa solitude nouvelle et dans l'ordre d'un quotidien répétitif et rangé. Chronométré à la seconde près. Alors vous imaginez bien quel choc ce fut de voir le monde dépérir, réellement, autour d'elle. Ses œillères lui furent enlevées, voilà comment elle vous l'aurait elle-même résumé. Elle regoûtait à la vie, à son goût âpre et à ses sentiments exacerbés. Et c'est bien ça le problème. C'est parce qu'elle y trouve son compte, parce qu'elle s'en réjouit et aussi parce qu'elle ne donnerait rien au monde pour retourner à son ancienne vie ; que Nadine est dangereuse.
Il ne suffit pas de savoir d'où provient le berceau de la contamination, il ne suffit pas d'être militaire, de savoir chasser l'homme ou le bison, il ne suffit pas de savoir toute la vérité pour être dangereux ou réaliste. Non. L'Homme est ainsi fait qu'il sait lorsque l'amputation n'est plus une possibilité mais une obligation, quand il faut subvenir à ses besoins à tout prix, quand il faut faire bouillir de l'eau avant de l'utiliser, quand il faut se mettre à l'abris et être prêt à parer toute éventualité. Tout ça est inscrit dans le patrimoine naturel de l'Homme. Alors à quoi bon courir après les informations ou bien même les compétences ? Tout le monde a ce qu'il faut pour survivre. Tout du moins les quelques survivants encore dignes de ce nom. Parce que la contagion n'a fait qu'un tri dans ceux qui sauraient survivre, ou pas. Elle n'a fait qu'épargner les plus faibles et foutre les pêcheurs dans le pire enfer possible, sans aucun moyen de rédemption autre que la lâcheté du suicide. Voilà comment Nadine voit les choses à présent. Et autant dire que ce n'est pas glorieux...
Le bunker, Nadine l'a rejoint avec un groupe de cinq ou six civils, il y a de cela à peine quelques semaines, après une marche interminable. L'un d'entre eux était un ancien soldat depuis quelques temps à la retraite. Une véritable aubaine pour leur survie. Car abandonnée à son sort, Nadine n'aurait pas été sur de parvenir à survivre. Trop dépendante peut-être. Trop dépendante de cette stabilité qu'elle avait été si heureuse de ranger au placard. Elle a su très rapidement trouver sa place, s'habituer aux nouvelles règles en vigueur. Faire pousser de la bouffe sur des terres défrichées n'est pas une tâche aisée, mais ça lui plait malgré tout. Alors pourquoi pas. Son principal atout dans ce monde superficiel, dans ce semblant d'ordre et de stabilité ? Sa particularité à ne pas s'attacher aux autres. Nadine aura beau vous sourire de toutes ses magnifiques petites dents blanches, ses traits restent creux, fades, faux. Et il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer à quel point ses petites mimiques sont travaillées. A quel point elle n'a foutrement plus rien à perdre ici bas. Oh, bien sur, quelle bonne petite abeille ouvrière elle est, s'affairant ainsi pour le bien commun. Mais à quel prix ? Et jusqu'où serait-elle prête à aller ? Parce que retenez le bien, Nadine est avant tout opportuniste. On n'obtient rien sans rien n'y céder au préalable. Et cette doctrine marche dans les tous les sens possibles et dans toutes les éventualités rencontrées. Ainsi, elle saura toujours trouver sa part dans tout ce qu'elle entreprendra. Simple mesure de sécurité, en guise de survie. Vous comprenez.
i write sins not tragediesPseudo › ctwk, diminutif de Catwalking, en fait.
Prénom › Tess, ouiouioui.
Pays › France.
Age › Dix-huit ans.
Où avez-vous connu le forum › Bazzart, bien-sûr.
Votre avis dessus › WD, aussi... mais j'avoue que ce qui m'a charmé c'est quand même 1) le design socool 2) votre population fleurissante et donc peu nombreuse, oui oui, j'assume.
mais vous aviez l'air gentils aussi ;; Voulez-vous réserver votre avatar › oui, au possible.
Le mot de la fin › Moi je balance, c'est Dotty qui m'a vendue du rêve avec les musiques links dans sa propre présentation. Ca m'a boosté de fou pour la mienne, omg omg, elle a été ma muse musicale l'espace d'une soirée. Je lui dévoue donc le titre de ma présentation, au moins hein, parce que voilà. Si tu passes par là, Dotty, j'ai beau ne pas te connaître, wallah je t'embrasse très très fort.
Votre personnage › Nadine tenait un restaurant de haute gastronomie française, en plein cœur de Boston. Mais ça, c'était avant. Étrangement, les derniers épisodes sinistres ravageant notre bonne vieille planète bleue ne l'ont pas tant malmenés outre mesure. Elle s'est extraordinairement bien (et surtout rapidement) accoutumée aux normes nouvelles imposées par la fatalité des choses, elle a su retrouver ses marques avec une aisance désarmante. Mais vous pouvez mettre ces derniers points sur le compte de son fatalisme acide. Elle aura beau être aimable, accessible, sociable ; il ne vous faudra que peu de temps pour remarquer que les rouages de son subconscient ne tournent pas tous dans le bon sens - celui qui leur était attribué de base, naturellement. Appelez ça comme vous le voudrez; début de folie, dépression post-traumatique... le problème reste le même : méfiez-vous donc de son joli minois et de son sourire enjôleur, la Folie revêt bien des costumes. Et avec elle, vous n'êtes pas au bous de vos surprises.