✤ en ville depuis le : 11/04/2015 ✤ post-envoyés : 31 ✤ pseudo/prénom : .portishead ~ océane. ✤ célébrité : marie avgeropoulos. ✤ objets : un 9 mm ~ ton couteau à cran d'arrêt ~ un zippo représentant une voile de bateau ~ une trousse de premiers secours ~ une croix ~ un paquet de lucky strikes ~ un ours en peluche ~ quelques photos de famille ~ une bouteille d'eau ~ un roman d'ernest hemingway ~ des biscuits. ✤ crédits : schizophrenic.✤ âge : vingt-huit ans. ✤ statut : mère célibataire. ✤ humeur : tendue.
don't look back ✤ nombre de personnes tuées: aucune. ✤ nombre de rôdeurs tués: tu as préféré cesser de compter il y a bien longtemps. ✤ relations:
Sujet: THE HURT DOESN'T SHOW ~ river. Dim 3 Mai - 18:38
« Hey girl, stop nagging at me. » Tu n'as pas haussé la voix. Ton ton est ferme, autoritaire, mais tu ne cries pas. Ton regard en dit juste assez pour que ta fille s'arrête net. Il y a des jours comme aujourd'hui où tu as l'impression d'avoir mis au monde un véritable démon. « This place is so boring, Mommy. » Tu soupires. Pour une enfant de quatre ans, cet endroit doit être sans intérêt. Il n'y a pas vraiment de personne de son âge, ni de source de distraction. Mais, c'est un endroit sûr. Tu en es convaincue. Tu as le sentiment d'être en sécurité, ici. De ne pas avoir parcouru tous ces kilomètres en vain. D'avoir enfin un peu de chance. « I agree with you. But, it doesn't allow you to prevent me from working, Emma. » L'infirmerie est vide à l'heure actuelle. Mais, tu as toujours du travail, ici, qu'il s'agisse de trier les médicaments trouvés lors des expéditions ou du nettoyage. Seulement, ta fille semble avoir aujourd'hui décidé de se mettre entre tes pattes. Celle-ci t'a d'ailleurs détournée de ta tâche initiale : l'inventaire. « If you don't want me to be there, I'll go. Francis probably came back a few minutes ago. » Tu es parfois étonnée par l'indépendance dont fait preuve ta fille, qui décide de partir seule en quête de Francis, te laissant en tête-à-tête avec tes boîtes de médicaments. Cette enfant finira par avoir ta peau, si ce ne sont pas les rôdeurs qui l'obtiennent avant. Alors, tu replonges le nez dans le placard, notant son contenu sur un calpin. Une tâche ennuyante, mais nécessaire, comme on te l'a tant répété depuis ton arrivée. Tu y penses sans cesse, à la manière dont les choses se sont précipitées. L'attaque. L'arrivée de ces militaires. La nouvelle d'un endroit sûr, à l'abri des rôdeurs. Ta première nuit ici. Le fait de retrouver un certain confort auquel tu n'osais plus songer. Plongée dans tes pensées, tu n'entends pas l'individu rentrer dans l'infirmerie, et ce n'est qu'en percevant ses pas que tu sursautes. Pendant un bref instant, tu as cru à une menace, ici-même. Non, ce ne pouvait pas être ça, te répètes-tu en découvrant un homme face à toi. « I apologize. I was in another place. Can I help you ? » Il est tard, tu ne t'attendais pas à trouver quelqu'un ici. Et pourtant, tu le sais, un accident peut survenir à n'importe quel moment, surtout aujourd'hui.